La Grande Paix de 1701

Présentation

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Dernières parutions

Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

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Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

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Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

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Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

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Le plan impeccable de Johnson pour mettre le Canada au pied du mur

En peu de temp le camp national passa d’un bord à l’autre. Immédiatement après le coup de jarnac de Lévesque à Johnson, le destin partagé qui avait été jusque-là le fondement de la cause nationale (Groulx, Johnson…), se mit à perdre du terrain. Lévesque imposa un souverainisme purement territorial, avec un destin québécois replié sur lui-même. La segmentation nationale dont rêvait Trudeau pour les Canadiens-Français trouvait son écho. Le Québec n’avait dès lors plus rien à voir avec la dimension continentale des identités canadienne-française et acadienne.

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Qui donc a le mieux négocié ? Johnson en 1968 ou Lévesque en 1981 ?

En fait, il faut admettre qu’en politique sérieuse, celle des grands enjeux, on est un peu comme on est à la guerre. L’approche de Johnson était pragmatique. J’ai déjà dit dialectique, mais peut-être que pragmatique convient mieux. Le rôle du chef de l’État du Québec était de faire émerger, mais dans les règles, les droits nationaux laissés dans l’ombre des cinq constitutions antérieures* qui avaient régi le Canada depuis 1763. Il fallait tout tenter pour obtenir la reconnaissance statutaire des droits des Acadiens et des Canadiens-Français dans une nouvelle constitution.

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L’année 2023, bilan et perspectives

Dans notre monde moderne, tout s’est rapproché. L’indépendance et la souveraineté ne peuvent plus guère exister que dans un cadre régulé d’interdépendances. Pour l’avenir, cela pose d’immenses défis. Une régulation équitable de l’interdépendance pourrait être la meilleure garantie des marges de souveraineté et d’indépendance.

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Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

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Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

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Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

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Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

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Le plan impeccable de Johnson pour mettre le Canada au pied du mur

En peu de temp le camp national passa d’un bord à l’autre. Immédiatement après le coup de jarnac de Lévesque à Johnson, le destin partagé qui avait été jusque-là le fondement de la cause nationale (Groulx, Johnson…), se mit à perdre du terrain. Lévesque imposa un souverainisme purement territorial, avec un destin québécois replié sur lui-même. La segmentation nationale dont rêvait Trudeau pour les Canadiens-Français trouvait son écho. Le Québec n’avait dès lors plus rien à voir avec la dimension continentale des identités canadienne-française et acadienne.

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Qui donc a le mieux négocié ? Johnson en 1968 ou Lévesque en 1981 ?

En fait, il faut admettre qu’en politique sérieuse, celle des grands enjeux, on est un peu comme on est à la guerre. L’approche de Johnson était pragmatique. J’ai déjà dit dialectique, mais peut-être que pragmatique convient mieux. Le rôle du chef de l’État du Québec était de faire émerger, mais dans les règles, les droits nationaux laissés dans l’ombre des cinq constitutions antérieures* qui avaient régi le Canada depuis 1763. Il fallait tout tenter pour obtenir la reconnaissance statutaire des droits des Acadiens et des Canadiens-Français dans une nouvelle constitution.

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L’année 2023, bilan et perspectives

Dans notre monde moderne, tout s’est rapproché. L’indépendance et la souveraineté ne peuvent plus guère exister que dans un cadre régulé d’interdépendances. Pour l’avenir, cela pose d’immenses défis. Une régulation équitable de l’interdépendance pourrait être la meilleure garantie des marges de souveraineté et d’indépendance.

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Au fond des choses

La Grande Paix de 1701

Présentation

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

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François-Albert Angers

Pour certains, le déclin du souverainisme arrive avec le référendum de 1995. Pour d’autres, il commence beaucoup plus tôt. Nous tâcherons d’échapper à la «déformation de notre culture politique» pour «analyser de manière lucide les phases les plus douloureuses» de notre propre histoire récente.

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Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

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François-Albert Angers

Pour certains, le déclin du souverainisme arrive avec le référendum de 1995. Pour d’autres, il commence beaucoup plus tôt. Nous tâcherons d’échapper à la «déformation de notre culture politique» pour «analyser de manière lucide les phases les plus douloureuses» de notre propre histoire récente.

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Éphémérides du 15 septembre
  • Ce jour en 1663 - Mgr de Laval arrive à Québec avec le premier orgue en Amérique, dont le son retentira dans une église quelque 60 ans plus tôt que dans les colonies britanniques du sud.
  • Ce jour en 1760 - Conformément au traité d'Oswegatchie avec le conquérant britannique confirmé à Kahnawake, les Iroquois domiciliés en Nouvelle-Frances s'engagent à rester neutres. En retour, on leur promet qu'ils ne seront pas dépouillés de leurs terres, ni traités en ennemis par les Britanniques. Les Indiens domiciliés représentent collectivement un potentiel militaire important face à la force d'occupation prévue et il est crucial pour les Anglais de se l'associer au lendemain de la Conquête.
  • Ce jour en 1819 - Naissance de Cyprien Tanguay à Québec. Généalogiste reconnu, prêtre et professeur, il sera surnommé le père de la généalogie canadienne-française. Pendant 25 ans, il va consulter les registres du Canada et des États-Unis et œuvrer à compiler son monumental dictionnaire Tanguay, qui va demeurer une référence dans le domaine. Grâce à lui, les Canadiens et les Américains d'origine française seront capables de retracer leurs racines jusque vers le XVIIe siècle en Europe. Il décédera en 1902.
  • Ce jour en 1830 - Décès de François Baillairgé, architecte, sculpteur, peintre religieux et portraitiste né à Québec le 21 janvier 1759. Formé dans l'atelier de sculpture de son père Jean avec son frère Pierre-Florent, il avait fait ses études au Petit Séminaire de Québec. Son père et lui combattirent l'invasion américaine dans la milice de Québec en 1775. De retour en 1781 d'un séjour d'étude à Paris, il préféra bientôt la peinture et le portrait à la sculpture et l'ébénisterie. Il produira toutefois d'importants décors intérieurs pour un certain nombre d'églises et d'édifices publiques. Son fils Thomas se joignit à lui en 1815 et reprit progressivement ses affaires.
  • Ce jour en 1873 - Mgr Dominique Racine fonde le Séminaire de Chicoutimi, dont  le premier objectif est la préparation de jeunes à la prêtrise afin d’assurer la relève du clergé séculier dans la région. Le 15 septembre 1873, 61 élèves se présenteront, accueillis par trois prêtres. Malheureusement, le feu de 1912 obligera les étudiants à déménager. On inaugurera en septembre 1914 sur la rue Jacques-Cartier le nouveau Séminaire, qui deviendra le Cégep de Chicoutimi.
  • Ce jour en 1881 - Inauguration de la statue de la Vierge sur le Cap-Trinité. Le curé Dominique Racine avait formulé le souhait d'y voir une statue de la Vierge au milieu des années 1860, mais il a fallu attendre en 1878 pour voir le projet ressusciter, lorsqu'ayant échappé à la mort en traversant la rivière Saguenay sur la glace, Charles-Napoléon Robitaille fit voeux d'ériger cette statue. Il commanda fin septembre 1880 une vièrge de 7,5 m de hauteur au sculpteur Louis Jobin.
  • Ce jour en 1884 - Les voyageurs du Nil. Pour aller libérer le général Gordon au Soudan, un premier groupe embarque sur l'Algoma à Port Arthur. Lors de la rébellion de la rivière Rouge de 1870, l'habileté des voyageurs avaient impressionné le général Wolseley, qui a sollicité leur aide pour remonter les eaux capricieuses du Nil. Premiers participants canadiens officiels à une guerre outre-mer, ils partent pour l'Égypte : 386 bûcherons, des Indiens de Kahnawake et des loueurs de canots d'Ottawa sont sous le commandement de F.C. Denison.
  • Ce jour en 1896 - Inauguration de l'hôtel de ville de Québec, construit sur l'emplacement de l'ancien collège des Jésuites. L’architecte Georges-Émile Tanguay a reçu le mandat de concevoir un bâtiment original reflétant le dynamisme, mais aussi le caractère historique de la capitale. Des travaux de rénovation, échelonnés sur environ cinq ans, seront entrepris en 2003 pour mettre aux normes de l’édifice plus que centenaire.
  • Ce jour en 1908 - Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier est nommé lieutenant gouverneur. Précédemment juge à la Cour supérieure pour le district de Québec, il occupera la fonction jusqu’à son décès le 29 avril 1911. Ayant débuté la pratique du droit à Québec avec Louis de Gonzague Baillargé, suite à sa retraite d'officier de milice en 1867, il était devenu en 1869 député libéral de Kamouraska aux Communes, puis, président de la Société St-Jean Baptiste de Québec de 1871 à 1873, s'était associé à Honoré Mercier au niveau provincial en 1872. Alexander Mackenzie le nomma ministre fédéral de l'Agriculture en 1876 en remplacement de Letellier de Saint-Just devenu lieutenant gouverneur à Québec. Il participa en 1880 à la création du journal libéral L'Électeur, qui deviendra Le Soleil en 1896, et en devint directeur. Conseiller de Wilfrid Laurier, ce dernier l'avait nommé président du Sénat en 1896.
  • Ce jour en 1915 - Décès d'Ernest Gagnon, 80 ans, folkloriste et historien québécois. Organiste pendant plusieurs années à l'église Saint-Jean-Baptiste et à la basilique de Québec, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la musique folklorique, notamment le recueil Chansons populaires du Canada. Il présidait le comité des célébrations de la St-Jean le 24 juin 1880 lorsque le Ô Canada fut chanté pour la première fois. Il est le fondateur de l'Académie de musique de Québec et a été membre de la Société royale du Canada.
  • Ce jour en 1916 - Les Canadiens s'emparent de Courcelette et font 1,000 prisonniers au terme de l'une des offensives les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale lors de la bataille de la Somme. Le 22e bataillon de Québec, composé de soldats canadiens-français, a participé à cette offensive de concert avec le 25e bataillon de la Nouvelle-Écosse et le 26e bataillon du Nouveau-Brunswick. Lorsque les batailles de Saint-Éloi, du Mont-Sorrel et de Courcelette seront terminées, les Canadiens auront perdu 24,000 hommes.
  • Ce jour en 1959 - Le général Georges Vanier est assermenté 19e gouverneur général du Canada. Soldat décoré de la Première Guerre mondiale, officier fondateur, puis commandant du régiment Royal 22e de 1926 à 1928, le général Vanier a fait carrière dans la diplomatie canadienne avant de devenir le premier canadien-français et le premier catholique à assumer cette fonction. Il demeurera en poste pendant huit ans, un record de longévité qui reste inégalé.
  • Ce jour en 1991 - La société CP Rail annonce de la fermeture des ateliers Angus de Montréal pour le 3 janvier 1992. Plus de 950 ouvriers travaillant à la réparation de wagons et de locomotives dans cette usine créée il ya 87 ans seront mis à pied. La direction évoque la baisse du transport des marchandises, la concentration du volume d'affaires dans l'Ouest et la fiabilité accrue des locomotives diesels en usage pour justifier cette fermeture. Ses activités d'entretien seront désormais concentrées à Winnipeg au centre du continent.
  • Ce jour en 1999 - Louise Harbour est nommée par le Premier ministre Jean Chrétien à la Cour suprême du Canada, où elle succède au juge Peter Cory. Fait unique, elle quittera son poste en juin 2003 pour devenir haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, en remplacement de Sergio Vieira de Mello, tué dans un attentat à Bagdad en Irak. Elle fera l'objet en juillet 2006 d'une campagne visant sa démission suite à sa dénonciation des attaques d'Israël contre le Liban.
  • Ce jour en 2004 - La Ligue nationale de hockey décrète un lock-out. Lors d'une conférence de presse tenue à New York le 16 février 2005, le commissaire de la ligue Gary Bettman annoncera officiellement l'annulation complète de la saison 2004-05, faute d'en venir à une entente concernant une nouvelle convention collective entre la Ligue et l'Association des joueurs.
  • Ce jour en 2004 - Céline Dion, record de ventes de tous les temps. Elle reçoit un prix spécial lors de la cérémonie des World Music Awards à Las Vegas. Chez les hommes, la palme est détenue par Elvis Presley. Âgée de 36 ans, elle a vendu de 1987 à fin août 2004 tout près de 175 millions de disques, bilan qui ne comprend même pas ses 12 premiers albums enregistrés en français au début de sa carrière. (Celine Dion accepte son prix de Michael Douglas.)

Entrevue de Philippe Plamondon de Nomos-TV avec Jean-Claude Pomerleau qui nous explique comment le mythe de la Grande Noirceur créé par les Libéraux leur a permis de s'approprier la Révolution tranquille déjà en cours.

Manifeste pour une politique d’immigration responsable présenté par Alexandre-Cormier Denis à la Commission des relations avec les citoyens de l’Assemblée nationale du Québec.

Un peuple de fondateurs

  • Le 30 juillet 1609, à l’emplacement du futur fort Carillon, Champlain d’un coup d’arquebuse sème la déroute dans une troupe d’Iroquois venus confronter son détachement.

  • Bataille de la Monongahela. En avril 1755, les troupes de de Beaujeu renforcées de miliciens et de guerriers amérindiens tendent un embuscades aux troupes de Braddock venu tenter de reprendre le fort Duquesne. De Beaujeu y perd la vie mais les Britanniques sont décimés par les tirs précis des miliciens et de leurs alliés. Braddock mort, c’est la déroute. Un jeune colonel de 23 ans nommé George Washington organise la retraite.

  • La bataille du fort Carillon, au sud du lac Champlain, où le 8 juillet 1758 Montcalm avec 3,500 hommes vainquit l’armée d’Abercrombie forte de 15,000 soldats.

  • Bataille de Sainte-Foy
    Le 28 avril 1760, Vaudreuil et Lévis venus de Montréal avec des troupes régulières, des miliciens et des guerriers amérindiens défont les soldats de Murray à Ste-Foy et amorcent le siège de Québec.

  • Bataille de St-Denis sur  Richelieu. Le 23 novembre 1837, les 200 miliciens dirigés par Wolfred Nelson mettent en déroute le  détachement de 300 soldats venus arrêter le chef des Patriotes Louis-Joseph Papineau sous la direction de Charles Gore.

  • Bataille du Moulin de Lacolle.
    Le 20 novembre 1812, Charles de Salaberry, à la tête de 530 hommes, profitant de la confusion créée par ses alliés amérindiens chez les 1,100 hommes du général Dearborn qui venaient d’occuper le fortin de Lacolle, met en déroute la force d’invasion américaine.

  • Bataille de Casa Berardi.

    Lors de la campagne d’Italie à l’automne 1943, le 22e Régiment reçoit l’ordre de prendre la ferme Casa Berardi sur le flanc ouest du ravin d’Ortona. Le 14 décembre 1943, les compagnies C et D soutenues par les chars Sherman de l’Ontario Regiment passent à l’attaque.. Le capitaine Paul Triquet à la tête de la compagnie C avance sous un feu nourri avec ses 50 hommes soutenus par six chars Sherman de l’Ontario Regiment. À 1,500 mètres de la ferme, il a déjà perdu deux chars et vingt hommes. À 14 heures, Triquet et les 14 hommes restants sont à 200 mètres de la ferme. Grâce aux fumigènes lancés par les Shermans, la pognée d’homme atteint les murs de la ferme et en déloge les derniers Allemands à 15h30. Ils résisteront toute la nuit aux contre-attaques allemandes répétées jusqu’à l’arrivée des renforts le lendemain. Pour son leadership lors de cette attaque, Paul Triquet a été décoré de la Victoria Cross des mains du roi Georges VI le 27 mars 1944.

  • Libération de Zwolle en Hollande
    Dans la nuit du 14 avril 1945, Léo Major libère à lui seul le village de Zwolle. Son camarade éclaireur Patenaude abattu, Major poursuit sa mission, capturant des soldats ennemis patrouille après position et fait fuir le reste en les avertissant du pilonnage d’artillerie qui s’en vient à l’aube. Il recevra la Distinguished Service Medal pour ce remarquable fait d’arme.

  • Défense de la Colline 355 en Corée.
    Le 23 novembre 1951, le second bataillon du  Royal 22e Régiment conserve sa position sur le flanc de la colline, résistant au barrage d’artillerie et repoussant sept attaques des Chinois jusqu’à l’arrivée des renforts américains. Cette position à 40 km de la capitale de Corée du Sud Séoul est l’une des plus stratégiques du front. Le lieutenant Mario Côté commandant la position se distingue particulièrement lors de ces affrontements. Six autres de ses camarades seront aussi décorés, dont le major Réal Liboiron, commandant de la Compagnie D, et le caporal Léo Major qui commandait lui aussi une position au flanc de la colline. Major sera le seul soldat canadien à recevoir deux fois la DSM.
  • Né à Québec, Alain Grandbois – La vie d’un de nos plus grands explorateurs, Louis Jolliet qui, avec le Père Marquette, en 1673, ‘’découvre » le Mississippi.
  • Les anciens Canadiens, Philippe Aubert de Gaspé – La guerre de la Conquête divise deux étudiants du Petit Séminaire de Québec, l’un canadien-français, l’autre écossais.
  • L’Appel de la race, Lionel Groulx – La loi fédérale sur l’abolition de l’enseignement en français en Ontario provoque une crise entre un député canadiens-français et son épouse anglaise.
  •  Le Roi de la Côte Nord, Yves Thériault – La vie extraordinaire de Napoléon-Alexandre Comeau, qui a vécu de 1848 à 1923. Un héros local aimé de tous, médecin autodidacte, fin connaisseur des langues indiennes, chasseur, pêcheur, aventurier, etc.
  •  Agaguk,Yves Thériault – Pour comprendre la mentalité ancestrale et les problèmes actuels des Inuits. L’action se déroule vers 1940, un peu avant l’arrivée massive des blancs dans le nord. Les habitants ont franchi 10,000 ans d’histoire en une génération.
  • Georges Farah Lajoie, le détective venu d’Orient, Yves Messier – L’histoire vécue de ce libanais, qui émigra vers 1920 à Montréal et devint le premier policier scientifique. Pour s’intégrer, il ajoute Lajoie à son nom qui est la traduction française de Farah. Il marie une québécoise et ils auront de nombreux enfants. Il est chargé d’enquêter dans les affaires de meurtres les plus louches de l’époque.

Le choix des membres

  • La grande Marie ou le luxe de sainteté, Carl Bergeron
  • Voir le monde avec un chapeau, Carl Bergeron
  • L’apostasie tranquille au Québec, Gilles Dandurand,
  • Histoire des deux nationalismes au Canada, Maurice Séguin
  • Trente arpents, Ringuet,
    La vraie campagne avant qu’elle ne s’évapore dans l’américanité.
  • Histoire du Canada, Lionel Groulx
  • Dossier sur le pacte fédératif  La Confédération : pacte ou loi ? R. Arès, S.J., 1967
  • Les Plouffe, Roger Lemelin
  • Égalité ou indépendance, Daniel Johnson
  • Jos connaissant, Victor Lévy-Beaulieu
  • Jean Rivard, défricheur (suivi de Jean Rivard, économiste), Antoine Gérin-Lajoie
  • Iberville le Conquérant, Guy Frégault
  • 2015 – Un premier contrat est signé en Corée du Sud, avec l’église presbytérienne Saemoonan de Séoul. L’installation de l’orgue (opus 3906, quatre claviers, 63 jeux) est complétée en 2019.
  • 2014 – Un orgue neuf (opus 3905, trois claviers, 31 jeux) est installé à la Cathédrale historique du Nord « Bei Tang » de Beijing, Chine.
  • 2013 – Des orgues neufs à traction mécanique (avec console attachée à l’orgue et une deuxième console mobile sur la scène) sont installés dans deux nouvelles salles de concert au Québec,
    La Maison symphonique de Montréal (opus 3900, quatre claviers, 83 jeux) et au
    Palais Montcalm de Québec (opus 3896, trois claviers, 37 jeux).
  • 1976 – Casavant installe le plus grand orgue (opus 3312, cinq claviers, 123 jeux) de son histoire à la Basilique Santa Maria de Guadelupe de Mexico City.
  • 1961 – Casavant installe son première orgue moderne à traction mécanique (opus 2698, deux claviers, 14 jeux) à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Saint-Hyacinthe, Québec, Canada.
    Un leader du mouvement de réforme de l’orgue en Amérique du Nord, Casavant a construit plus de 200 orgues à traction mécanique depuis le début des années 1960.
  • 1927 – Casavant installe un orgue à Salisbury, Rhodésie (aujourd’hui Harare, Zimbabwe) (opus 1220, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue est toujours utilisé et il a été restauré récemment.
  • 1927 – Casavant installe un premier orgue au Japon, à l’église Holy Trinity de Tokyo (opus 1208, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue sera détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1891 – Casavant installe un premier orgue de quatre claviers (opus 26, 82 jeux) à la Basilique Notre-Dame de Montréal, qui comprend notamment un clavier principal de 32 pieds en montre et un système électropneumatique de combinaisons ajustables. Cet instrument est à l’époque le deuxième plus important orgue en Amérique du Nord. C’est cet instrument, que les frères Casavant surnommaient leur « morceau de roi », qui a établi la réputation internationale de Casavant Frères. Cet orgue a été inauguré par Frederick Archer en mai 1891.
  • 1885 – Casavant installe un premier orgue de trois claviers à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe (opus 8, 38 jeux). Premier exemple d’utilisation de machines Barker (assistance pneumatique) chez Casavant.
  • 1880 – Installation du premier orgue construit par Casavant Frères à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal (opus 1, deux claviers, 13 jeux). Reconstruit en 1909, cet instrument est encore utilisé aujourd’hui. Ce premier orgue comprend notamment deux combinaisons ajustables.

 

Pour informations supplémentaires, voir https://www.casavant.ca/histoire/

  • Caisse populaire de Lévis, fondée le 6 décembre 1900, naissance du Mouvement Desjardins
  • Caisse populaire St-Joseph de Lévis, fondée le 28 juillet 1902
    Devant l’absence d’une loi encadrant les caisses populaires, Alphonse Desjardins reste prudent et fonde seulement trois autres caisses à proximité de son lieu de résidence et de travail, c’est-à-dire Lévis et Ottawa.
  • Caisse populaire de Hull, fondée le 1er septembre 1903 (interruption des activités en 1907).
    Cette caisse, comme près d’une cinquantaine d’autres fondées à l’époque d’Alphonse Desjardins, a fermé ses portes avant sa mort en 1920.
  • Caisse populaire St-Malo, Québec, fondée le 4 janvier 1905.
  • Caisse populaire de Paquetteville (Dixville), fondée le 22 septembre 1907.
    Il s’agit de la première caisse fondée après l’adoption d’une loi encadrant les caisses par l’Assemblée législative du Québec. Il s’agit également de la première caisse en milieu rural.
  • Caisse populaire de Saint-Bonaventure, fondée le 1er novembre 1907 (interruption des activités avant 1913).
  • Caisse populaire de Saint-Isidore, fondée le 27 décembre 1907.
  • Caisse populaire de Contrecoeur, fondée le 16 février 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Nominingue, fondée le  22 mars 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Québec, fondée le 29 avril 1908.
  • Caisse populaire de Beauport, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités vers 1921).
  • Caisse populaire de St-Grégoire du Sault, Montréal, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités en 1919).
  • Caisse populaire de Montréal, fondée le  1er juin 1908 (interruption des activités avant 1912).
  • Caisse populaire de Maria, fondée le  13 septembre 1908.
  • Caisse populaire de Rimouski, fondée le  17 septembre 1908.
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Au total, Alphonse Desjardins participe à la fondation de 136 caisses populaires au Québec, 18 en Ontario et 9 aux États-Unis.

Nos remerciements à Pierre-Olivier Maheux, historien à la Société Desjardins.

Il découvre et connaît ses racines : 

  • Il est monté voir l' »Athènes des Draveurs » de Félix-Antoine Savard
  •  Il a lu la biographie ‘Né à Québec’, d’un des plus grands de nos ancêtres, du plus grand découvreur, Louis Joliet, écrite par un grand romancier, Alain Grandbois, pour mieux comprendre le ‘’Je suis né d’une race fière’’ de NOTRE hymne national, le ‘’O Canada’’ volé par les Anglais.

 

Il chérit et cultive sa langue :

  • Il donne de beaux prénoms français à ses enfants
  • Il n’utilise pas d’anglicismes comme « cool », « too much », « whatever » ou le hideux « flabergasté »…
  • Il écoute les belles chansons du Québec et de France

 

Il pratique le nationalisme économique : 

  • Puisque l’argent est le nerf de la guerre, il utilise comme banque la Caisse Desjardins ou la Banque nationale
  • Il fait son épicerie dans un magasin indépendant ou une chaîne québécoise comme Metro et mange des produits québécois, comme nos excellents fromages
  • Il ne boit son café ou ne mange de la malbouffe que dans des restos appartenant à des Québécois et non à des chaînes américaines
  • Il choisit une compagnie québécoise comme Vidéotron pour ses besoins de communication, et non Bell ou Rogers
  • Il achète ses meubles d’un magasin québécois
  • Il répare sa maison en se procurant les matériaux chez RONA, Marcil, Patrick Morin…
  • Il effectue au moins un voyage par année au Québec, avant d’aller dans le Sud
  • Il a fait au moins une fois dans sa vie le tour du Rocher Percé