Dernières parutions

Lyndon H. LaRouche contre l’Empire

Dès les années 1970 l’économiste américain Lyndon H. LaRouche formulait la base scientifique d’une théorie économique dénonçant le capitalisme financier sauvage axé sur la maximisation de la rente au détriment des acteurs de la production de biens définissant l’économie réelle. Sa proposition de Banque de Développement Internationale aurait bien pu inspirer les BRICs.

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Vue de haut, les 30 ans du référendum de 1995

Les référendums de 1980 et de 1995 sont fondés sur le même paradigme, la question, l’atmosphère, les résultats et les blocages qui en découlent sont en gros les mêmes, même si une analyse des résultats montre certaines différences. Si on met entre parenthèses les peuples autochtones, la stratégie référendaire a

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La peste du racisme

Ravages du suprémacisme anglo-saxon « aryen » au Canada après le pacte confédératif de 1867. Cette idéologie associée à l' »Union Jack » (drapeau britannique) abandonné à regret par les « Old Stock Canadians » à la veille du centenaire demeurait le principal obstacle au renouvellement de la constitution du Canada proposé par Daniel Johnson en 1968. Un autre obstacle, qui nous appartient, fut le manque d’une élite politique capable de marcher dans les pas de Johnson.

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Ô Canada

Essai original de Marc Dunlay, membre de la FCF, sur l’hymne national des Canadiens-Français. Ce texte propose une réflexion multidimensionnelle sur l’œuvre écrite par Basile Routhier en 1880.

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Le Perdant, de Martin Bisaillon

Avec Le Perdant, Martin Bisaillon est celui qui prit le taureau par les cornes et finalement déboulonna le « libérateur de peuple », comme avait qualifié Lévesque à son décès le bon mais naïf Félix Lerclerc. Dans cet ouvrage d’autant plus éclairant qu’il est concis, Bisaillon documente avec force références un récit clair du leg politique consternant de René Lévesque, ce qui fait du Perdant une lecture obligée autant pour ceux qui ont vécu de près ou de loin les événements que pour les plus jeunes, qui doivent savoir.

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Des origines fédérales du référendum

Nous savons tous que le référendum a été soufflé à l’oreille de Claude Morin par trois membres éminents de l’équipe de négociations constitutionnelles de Trudeau. Morin qui avait ses interlocuteurs en haute estime retiendra leurs conseils référendaires «des plus démystifiants.»

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Au fond des choses

Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

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Les Canadiens-Français et le défi de la continuité

Revitaliser notre être collectif Écrire l’histoire en prenant pour fil la continuité historique des Canadiens-Français est une pratique qui s’est perdue. Avec la Révolution tranquille, une brisure s’est produite. Bien sûr, l’histoire écrite avant 1970 sera toujours accessible. Mais au goût d’aujourd’hui, elle ne serait plus que le témoignage d’un

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La synergie politique entre Trudeau et Lévesque et la disparition des Canadiens-Français (1968-2024)

Comment se fait-il que dans le même temps où l’on se battait le mieux pour un avenir enraciné, d’autres aient insisté pour que l’on renonce à l’identité canadienne-française ? C’est une étrange contradiction et, en regard de l’évolution du statut national, elle reste assez opaque encore aujourd’hui. On a bien dit que seule l’identité québécoise avait de l’avenir. Du coup, fallait-il effacer un passé canadien-français révolu ?

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Organisation du peuple canadien-français en Amérique d’après Alexandre Cormier-Denis

Alexandre Cormier-Denis a déposé en septembre un mémoire au Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la Fédération canadienne dont notre contributeur Gilles Verrier a trouvé opportun de livrer ici un synopsis critique. Ce mémoire intitulé Manifeste pour une reconnaissance du Québec comme État-nation du peuple canadiens-français est accessible, comme tous les autres mémoires déposés, sur le site web du Comité.

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La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Éphémérides du 08 novembre

Éphémérides en réparation

De retour bientôt

  • Ce jour en 324 - L’empereur romain d’Orient Constantin 1er fonde Constantinople. La “Nouvelle Rome” est construite sur l’ancienne Byzance, sur la rive européenne du détroit du Bosphore. Elle sera la capitale religieuse de l’Orient chrétien, un centre culturel et commercial, et pendant tout le Moyen-Âge la plus grande et la plus riche des villes, atteignant au VIe siècle une population d'un million d'habitants, réduite à moins de 50,000 habitants à sa conquête par les Ottomans en 1435. Elle demeurera sous le nom d’Istanbul la capitale de leur empire, puis celle de la Turquie en 1923, atteignant les 15 millions de personnes au XXIe siècle.

  • Ce jour en 1817 - Naissance à Sainte-Foy du peintre Théophile Hamel. Il ira perfectionner ses connaissances en Europe, principalement en Italie, après un apprentissage de six ans auprès d’Antoine Plamondon entrepris à l’âge de 16 ans. De retour à Québec en 1851 après quelques années à Montréal et reconnu pour la ressemblance remarquable de ses portraits, il deviendra le peintre officiel du gouvernement. Cet honneur lui assurera la prospérité et des commandes régulières par l’élite coloniale, par les aristocrates, les bourgeois et les ecclésiastiques.

  • Ce jour en 1881 - Naissance du peintre Clarence Gagnon. Sa mère ayant tôt favorisé son apprentissage, il s’inscrira à l'Art Association de Montréal dès 1897 pour ensuite aller se perfectionner à l’Académie Julian de Paris. Il s’installera ensuite à Baie St-Paul et adhérera à l'Académie royale des arts du Canada en 1910. Il retournera habiter à Rouen en France en 1924, peindra notamment à Venise et St-Malo, pour revenir au pays en 1936. Il a notamment illustré les pages du roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon. Il décédera en 1942 et inspirera notamment le peintre René Richard.

  • Ce jour en 1902 - La maison Ledoux et Cie de Montréal construit la toute première voiture-ambulance destinée aux hôpitaux de cette ville. L’intérieur est fait de manière à donner tout le confort au patient et est prévu pour se désinfecter et laver en quelques minutes. La Maison Ledoux et Cie a obtenu une médaille d’or à l’exposition de 1900 à Paris pour ses innovations.

  • Ce jour en 1913 - Une tempête s'est abattue sur les Grands Lacs et sera longtemps considérée comme la plus grosse et la plus dévastatrice de l'histoire connue. Commencée le 7 novembre au soir et prenant de l'ampleur au cours de la nuit, elle ne cessera que le 11. Le vent peut aujourd'hui atteindre jusqu'à 127 km/h et des vagues gigantesques de 10 mètres causent de nombreux naufrages. Une chute soudaine de température changera demain la pluie en neige et causera une accumulation de neige de 56 cm et des bancs de neige de 2 m. Les routes deviendront impraticables et la vie sera paralysée.

  • Ce jour en 1923 - Tentative de coup d'état d'Adolf Hitler, qui lance dans une brasserie de Munich un putsch pour tenter de renverser le gouvernement autrichien. Au petit matin du 9, les putschistes défilant dans les rues de Munich tomberont face à face avec la police et des coups de feu éclateront entre les opposants, causant la mort de quatre policiers et de 14 putschistes. Hitler réussira à s’enfuir mais sera arrêté le 11 et incarcéré. Suite à un procès, il écopera de cinq ans de prison mais sera libéré en décembre 1924.

  • Aujourd’hui en 1932 - Franklin Delano Roosevelt devient président des États-Unis. Il sera réélu trois fois, seul à être président pour quatre termes, le nombre de mandats par la suite limité à deux. Lors de ce premier mandat, il sera amené à conduire la lutte contre la Grande Dépression commencée en 1929.

  • Aujourd’hui en 1935 - Naissance de l'Union nationale par la coalition de l'Action libérale nationale (ALN) de Paul Gouin et du Parti conservateur de Maurice Duplessis pour tenter de défaire les Libéraux de Louis-Alexandre Taschereau. L'Union nationale dirigée par Maurice Duplessis accédera au pouvoir l’année suivante. Le directeur général des élections Pierre F. Côté retirera son autorisation à L’Union nationale en 1989 et le parti cessera d’exister.

  • Ce jour en 1939 - Assermentation du premier ministre libéral  Adélard Godbout porté au pouvoir le 25 octobre. Godbout sera premier ministre, président du Conseil exécutif et ministre de l'Agriculture jusqu’au 30 août 1944. Durant son mandat, il donnera le droit de vote aux femmes, rendra la scolarisation obligatoire jusqu’à l’âge de 14 ans et instaurera la gratuité de l’éducation au cycle primaire. Son gouvernement adoptera aussi un nouveau code du travail affirmant le droit à la syndicalisation et nationalisera les compagnie d’électricité de Montréal.

  • Ce jour en 1939 - Attentat contre Adolf Hitler lors de la célébration à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich de la tentative de putsch de 1923. Sept membres du parti nazi périssent dans l’explosion d’une bombe à 21h20 mais pas Hitler, qui a quitté 13 minutes plus tôt que prévu, obligé de prendre le train plutôt que l’avion pour rentrer à Berlin. L’assassin Johann Georg Elser arrêté par hasard à la frontière Suisse à 20 h 45, avouera sous la torture dans la nuit du 12 au 13 novembre qu’il a bel et bien tenté d’éliminer Adolf Hitler.

  • Ce jour en 1960 - À 43 ans, le jeune sénateur démocrate du Massachusetts John Fitzgerald Kennedy est élu président des États-Unis, premier catholique à l'être, ayant défait son rival républicain Richard Nixon avec la plus petite majorité obtenue lors d'une élection présidentielle depuis 1884 : 49,7% des voix contre 49,6%. Il est dit que cette mince marge est le résultat d’une entente passée entre son père et le monde interlope de Chicago. Joseph Kennedy s’était enrichi sur la côte est durant la prohibition avant de devenir ambassadeur en Angleterre.

  • Ce jour en 1960 – Naissance à Montréal de Robert Libman, qui fondera en 1988 le Parti Égalité pour protester contre le traitement de la communauté anglophone du Québec suite à l'adoption de la Loi 101. Il sera élu à l'Assemblée nationale la même année dans la circonscription de D'Arcy-McGee, remportant 57,59 % des suffrages, mais devra céder son siège à son coreligionnaire libéral Lawrence Bergman en 1994. Élu maire de Côte-Saint-Luc en 1998, il deviendra le maire d'arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal Ouest en 2001 et siègera au comité exécutif de Montréal jusqu'en 2005.

  • Ce jour en 1965 - Élections des Trois colombes, le populaire syndicaliste Jean Marchand et ses amis Pierre E. Trudeau, intellectuel réputé et professeur de droit, et Gérard Pelletier, journaliste respecté, entrés en politique fédérale à l’invitation de Lester B. Pearson à la recherche de candidats populaires au Québec. Tous trois avaient été rédacteurs de la revue Cité Libre. C'est finalement Trudeau qui prendra les devants grâce à son zèle lors de sa mission en Afrique française suite à l'affaire du Gabon orchestrée par de Gaulle, qui vaudra à l'ex-professeur de droit le ministère de la Justice.

  • Ce jour en 1968 - Adoption en troisième lecture par l'Assemblée législative du projet de loi 77 du gouvernement unioniste de Jean-Jacques Bertrand instituant le mariage civil au Québec. Cette loi permet aux couple non-croyant d’inscrire leur union dans les registres d’état civil du Québec. Entre 1969 et 1976, le nombre d’unions civiles passera de 1,026 à 7,035 par année. Les registres des paroisses seront progressivement intégrés à ceux de l'État.

  • Ce jour en 1991 - Le petit train du nord effectue sa dernière liaison entre Mont-Laurier et Montréal. Le chemin de fer que le curé Antoine Labelle avait réclamé dès 1872 atteignit Saint-Jérôme en 1876 et son prolongement se poursuivit pendant dix-sept ans jusqu’à ce qu’il atteigne Chûte-aux-Iroquois en 1893 et s'y arrête. Le curé Labelle décédé en 1891, son prolongement plus loin au nord jusqu’à Nominingue ne devait se terminer qu’en 1904.

  • Ce jour en 2004 - Grande première à Québec du film Nouvelle-France, fresque historique qui a bénéficié d’un budget de $30 millions et met en vedette les comédiens Gérard Depardieu, David La Haye et Noémie Godin-Vigneault. Le film qui a été tourné en France, en Angleterre et au Québec prendra officiellement l'affiche le 19 novembre.

Très pertinente réédition de cette entrevue didactique donnée il y a maintenant quatre ans par Jean-Claude Pomerleau de Vigile.Québec durant la dernière campagne au leadership du Parti Québecois. Le politique doit se confronter à la réalité, la "realpolitik", c'est le défi du réel. L'entrevue est indexée d'une table des matières avec hyperliens vers ses divers passages, en faisant une référence très utile pour nourrir la discussion nationale.

Un peuple de fondateurs

  • Le 30 juillet 1609, à l’emplacement du futur fort Carillon, Champlain d’un coup d’arquebuse sème la déroute dans une troupe d’Iroquois venus confronter son détachement.

  • Bataille de la Monongahela. En avril 1755, les troupes de de Beaujeu renforcées de miliciens et de guerriers amérindiens tendent un embuscades aux troupes de Braddock venu tenter de reprendre le fort Duquesne. De Beaujeu y perd la vie mais les Britanniques sont décimés par les tirs précis des miliciens et de leurs alliés. Braddock mort, c’est la déroute. Un jeune colonel de 23 ans nommé George Washington organise la retraite.

  • La bataille du fort Carillon, au sud du lac Champlain, où le 8 juillet 1758 Montcalm avec 3,500 hommes vainquit l’armée d’Abercrombie forte de 15,000 soldats.

  • Bataille de Sainte-Foy
    Le 28 avril 1760, Vaudreuil et Lévis venus de Montréal avec des troupes régulières, des miliciens et des guerriers amérindiens défont les soldats de Murray à Ste-Foy et amorcent le siège de Québec.

  • Bataille de St-Denis sur  Richelieu. Le 23 novembre 1837, les 200 miliciens dirigés par Wolfred Nelson mettent en déroute le  détachement de 300 soldats venus arrêter le chef des Patriotes Louis-Joseph Papineau sous la direction de Charles Gore.

  • Bataille du Moulin de Lacolle.
    Le 20 novembre 1812, Charles de Salaberry, à la tête de 530 hommes, profitant de la confusion créée par ses alliés amérindiens chez les 1,100 hommes du général Dearborn qui venaient d’occuper le fortin de Lacolle, met en déroute la force d’invasion américaine.

  • Bataille de Casa Berardi.

    Lors de la campagne d’Italie à l’automne 1943, le 22e Régiment reçoit l’ordre de prendre la ferme Casa Berardi sur le flanc ouest du ravin d’Ortona. Le 14 décembre 1943, les compagnies C et D soutenues par les chars Sherman de l’Ontario Regiment passent à l’attaque.. Le capitaine Paul Triquet à la tête de la compagnie C avance sous un feu nourri avec ses 50 hommes soutenus par six chars Sherman de l’Ontario Regiment. À 1,500 mètres de la ferme, il a déjà perdu deux chars et vingt hommes. À 14 heures, Triquet et les 14 hommes restants sont à 200 mètres de la ferme. Grâce aux fumigènes lancés par les Shermans, la pognée d’homme atteint les murs de la ferme et en déloge les derniers Allemands à 15h30. Ils résisteront toute la nuit aux contre-attaques allemandes répétées jusqu’à l’arrivée des renforts le lendemain. Pour son leadership lors de cette attaque, Paul Triquet a été décoré de la Victoria Cross des mains du roi Georges VI le 27 mars 1944.

  • Libération de Zwolle en Hollande
    Dans la nuit du 14 avril 1945, Léo Major libère à lui seul le village de Zwolle. Son camarade éclaireur Patenaude abattu, Major poursuit sa mission, capturant des soldats ennemis patrouille après position et fait fuir le reste en les avertissant du pilonnage d’artillerie qui s’en vient à l’aube. Il recevra la Distinguished Service Medal pour ce remarquable fait d’arme.

  • Défense de la Colline 355 en Corée.
    Le 23 novembre 1951, le second bataillon du  Royal 22e Régiment conserve sa position sur le flanc de la colline, résistant au barrage d’artillerie et repoussant sept attaques des Chinois jusqu’à l’arrivée des renforts américains. Cette position à 40 km de la capitale de Corée du Sud Séoul est l’une des plus stratégiques du front. Le lieutenant Mario Côté commandant la position se distingue particulièrement lors de ces affrontements. Six autres de ses camarades seront aussi décorés, dont le major Réal Liboiron, commandant de la Compagnie D, et le caporal Léo Major qui commandait lui aussi une position au flanc de la colline. Major sera le seul soldat canadien à recevoir deux fois la DSM.
  • Né à Québec, Alain Grandbois – La vie d’un de nos plus grands explorateurs, Louis Jolliet qui, avec le Père Marquette, en 1673, ‘’découvre » le Mississippi.
  • Les anciens Canadiens, Philippe Aubert de Gaspé – La guerre de la Conquête divise deux étudiants du Petit Séminaire de Québec, l’un canadien-français, l’autre écossais.
  • L’Appel de la race, Lionel Groulx – La loi fédérale sur l’abolition de l’enseignement en français en Ontario provoque une crise entre un député canadiens-français et son épouse anglaise.
  •  Le Roi de la Côte Nord, Yves Thériault – La vie extraordinaire de Napoléon-Alexandre Comeau, qui a vécu de 1848 à 1923. Un héros local aimé de tous, médecin autodidacte, fin connaisseur des langues indiennes, chasseur, pêcheur, aventurier, etc.
  •  Agaguk,Yves Thériault – Pour comprendre la mentalité ancestrale et les problèmes actuels des Inuits. L’action se déroule vers 1940, un peu avant l’arrivée massive des blancs dans le nord. Les habitants ont franchi 10,000 ans d’histoire en une génération.
  • Georges Farah Lajoie, le détective venu d’Orient, Yves Messier – L’histoire vécue de ce libanais, qui émigra vers 1920 à Montréal et devint le premier policier scientifique. Pour s’intégrer, il ajoute Lajoie à son nom qui est la traduction française de Farah. Il marie une québécoise et ils auront de nombreux enfants. Il est chargé d’enquêter dans les affaires de meurtres les plus louches de l’époque.

Le choix des membres

  • La grande Marie ou le luxe de sainteté, Carl Bergeron
  • Voir le monde avec un chapeau, Carl Bergeron
  • L’apostasie tranquille au Québec, Gilles Dandurand,
  • Histoire des deux nationalismes au Canada, Maurice Séguin
  • Trente arpents, Ringuet,
    La vraie campagne avant qu’elle ne s’évapore dans l’américanité.
  • Histoire du Canada, Lionel Groulx
  • Dossier sur le pacte fédératif  La Confédération : pacte ou loi ? R. Arès, S.J., 1967
  • Les Plouffe, Roger Lemelin
  • Égalité ou indépendance, Daniel Johnson
  • Jos connaissant, Victor Lévy-Beaulieu
  • Jean Rivard, défricheur (suivi de Jean Rivard, économiste), Antoine Gérin-Lajoie
  • Iberville le Conquérant, Guy Frégault
  • 2015 – Un premier contrat est signé en Corée du Sud, avec l’église presbytérienne Saemoonan de Séoul. L’installation de l’orgue (opus 3906, quatre claviers, 63 jeux) est complétée en 2019.
  • 2014 – Un orgue neuf (opus 3905, trois claviers, 31 jeux) est installé à la Cathédrale historique du Nord « Bei Tang » de Beijing, Chine.
  • 2013 – Des orgues neufs à traction mécanique (avec console attachée à l’orgue et une deuxième console mobile sur la scène) sont installés dans deux nouvelles salles de concert au Québec,
    La Maison symphonique de Montréal (opus 3900, quatre claviers, 83 jeux) et au
    Palais Montcalm de Québec (opus 3896, trois claviers, 37 jeux).
  • 1976 – Casavant installe le plus grand orgue (opus 3312, cinq claviers, 123 jeux) de son histoire à la Basilique Santa Maria de Guadelupe de Mexico City.
  • 1961 – Casavant installe son première orgue moderne à traction mécanique (opus 2698, deux claviers, 14 jeux) à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Saint-Hyacinthe, Québec, Canada.
    Un leader du mouvement de réforme de l’orgue en Amérique du Nord, Casavant a construit plus de 200 orgues à traction mécanique depuis le début des années 1960.
  • 1927 – Casavant installe un orgue à Salisbury, Rhodésie (aujourd’hui Harare, Zimbabwe) (opus 1220, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue est toujours utilisé et il a été restauré récemment.
  • 1927 – Casavant installe un premier orgue au Japon, à l’église Holy Trinity de Tokyo (opus 1208, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue sera détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1891 – Casavant installe un premier orgue de quatre claviers (opus 26, 82 jeux) à la Basilique Notre-Dame de Montréal, qui comprend notamment un clavier principal de 32 pieds en montre et un système électropneumatique de combinaisons ajustables. Cet instrument est à l’époque le deuxième plus important orgue en Amérique du Nord. C’est cet instrument, que les frères Casavant surnommaient leur « morceau de roi », qui a établi la réputation internationale de Casavant Frères. Cet orgue a été inauguré par Frederick Archer en mai 1891.
  • 1885 – Casavant installe un premier orgue de trois claviers à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe (opus 8, 38 jeux). Premier exemple d’utilisation de machines Barker (assistance pneumatique) chez Casavant.
  • 1880 – Installation du premier orgue construit par Casavant Frères à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal (opus 1, deux claviers, 13 jeux). Reconstruit en 1909, cet instrument est encore utilisé aujourd’hui. Ce premier orgue comprend notamment deux combinaisons ajustables.

 

Pour informations supplémentaires, voir https://www.casavant.ca/histoire/

  • Caisse populaire de Lévis, fondée le 6 décembre 1900, naissance du Mouvement Desjardins
  • Caisse populaire St-Joseph de Lévis, fondée le 28 juillet 1902
    Devant l’absence d’une loi encadrant les caisses populaires, Alphonse Desjardins reste prudent et fonde seulement trois autres caisses à proximité de son lieu de résidence et de travail, c’est-à-dire Lévis et Ottawa.
  • Caisse populaire de Hull, fondée le 1er septembre 1903 (interruption des activités en 1907).
    Cette caisse, comme près d’une cinquantaine d’autres fondées à l’époque d’Alphonse Desjardins, a fermé ses portes avant sa mort en 1920.
  • Caisse populaire St-Malo, Québec, fondée le 4 janvier 1905.
  • Caisse populaire de Paquetteville (Dixville), fondée le 22 septembre 1907.
    Il s’agit de la première caisse fondée après l’adoption d’une loi encadrant les caisses par l’Assemblée législative du Québec. Il s’agit également de la première caisse en milieu rural.
  • Caisse populaire de Saint-Bonaventure, fondée le 1er novembre 1907 (interruption des activités avant 1913).
  • Caisse populaire de Saint-Isidore, fondée le 27 décembre 1907.
  • Caisse populaire de Contrecoeur, fondée le 16 février 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Nominingue, fondée le  22 mars 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Québec, fondée le 29 avril 1908.
  • Caisse populaire de Beauport, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités vers 1921).
  • Caisse populaire de St-Grégoire du Sault, Montréal, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités en 1919).
  • Caisse populaire de Montréal, fondée le  1er juin 1908 (interruption des activités avant 1912).
  • Caisse populaire de Maria, fondée le  13 septembre 1908.
  • Caisse populaire de Rimouski, fondée le  17 septembre 1908.
  •  
Au total, Alphonse Desjardins participe à la fondation de 136 caisses populaires au Québec, 18 en Ontario et 9 aux États-Unis.

Nos remerciements à Pierre-Olivier Maheux, historien à la Société Desjardins.

Il découvre et connaît ses racines : 

  • Il est monté voir l' »Athènes des Draveurs » de Félix-Antoine Savard
  •  Il a lu la biographie ‘Né à Québec’, d’un des plus grands de nos ancêtres, du plus grand découvreur, Louis Joliet, écrite par un grand romancier, Alain Grandbois, pour mieux comprendre le ‘’Je suis né d’une race fière’’ de NOTRE hymne national, le ‘’O Canada’’ volé par les Anglais.

 

Il chérit et cultive sa langue :

  • Il donne de beaux prénoms français à ses enfants
  • Il n’utilise pas d’anglicismes comme « cool », « too much », « whatever » ou le hideux « flabergasté »…
  • Il écoute les belles chansons du Québec et de France

 

Il pratique le nationalisme économique : 

  • Puisque l’argent est le nerf de la guerre, il utilise comme banque la Caisse Desjardins ou la Banque nationale
  • Il fait son épicerie dans un magasin indépendant ou une chaîne québécoise comme Metro et mange des produits québécois, comme nos excellents fromages
  • Il ne boit son café ou ne mange de la malbouffe que dans des restos appartenant à des Québécois et non à des chaînes américaines
  • Il choisit une compagnie québécoise comme Vidéotron pour ses besoins de communication, et non Bell ou Rogers
  • Il achète ses meubles d’un magasin québécois
  • Il répare sa maison en se procurant les matériaux chez RONA, Marcil, Patrick Morin…
  • Il effectue au moins un voyage par année au Québec, avant d’aller dans le Sud
  • Il a fait au moins une fois dans sa vie le tour du Rocher Percé