Dernières parutions

Très pertinente réédition de cette entrevue didactique donnée il y a maintenant quatre ans par Jean-Claude Pomerleau de Vigile.Québec durant la dernière campagne au leadership du Parti Québecois. Le politique doit se confronter à la réalité, la "realpolitik", c'est le défi du réel. L'entrevue est indexée d'une table des matières avec hyperliens vers ses divers passages, en faisant une référence très utile pour nourrir la discussion nationale.

Le Perdant, de Martin Bisaillon

Avec Le Perdant, Martin Bisaillon est celui qui prit le taureau par les cornes et finalement déboulonna le « libérateur de peuple », comme avait qualifié Lévesque à son décès le bon mais naïf Félix Lerclerc. Dans cet ouvrage d’autant plus éclairant qu’il est concis, Bisaillon documente avec force références un récit clair du leg politique consternant de René Lévesque, ce qui fait du Perdant une lecture obligée autant pour ceux qui ont vécu de près ou de loin les événements que pour les plus jeunes, qui doivent savoir.

Lire la suite...

Des origines fédérales du référendum

Nous savons tous que le référendum a été soufflé à l’oreille de Claude Morin par trois membres éminents de l’équipe de négociations constitutionnelles de Trudeau. Morin qui avait ses interlocuteurs en haute estime retiendra leurs conseils référendaires «des plus démystifiants.»

Lire la suite...

Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Lire la suite...

Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

Lire la suite...

Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

Lire la suite...

Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

Lire la suite...

Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

Lire la suite...

Le Perdant, de Martin Bisaillon

Avec Le Perdant, Martin Bisaillon est celui qui prit le taureau par les cornes et finalement déboulonna le « libérateur de peuple », comme avait qualifié Lévesque à son décès le bon mais naïf Félix Lerclerc. Dans cet ouvrage d’autant plus éclairant qu’il est concis, Bisaillon documente avec force références un récit clair du leg politique consternant de René Lévesque, ce qui fait du Perdant une lecture obligée autant pour ceux qui ont vécu de près ou de loin les événements que pour les plus jeunes, qui doivent savoir.

Lire la suite...

Des origines fédérales du référendum

Nous savons tous que le référendum a été soufflé à l’oreille de Claude Morin par trois membres éminents de l’équipe de négociations constitutionnelles de Trudeau. Morin qui avait ses interlocuteurs en haute estime retiendra leurs conseils référendaires «des plus démystifiants.»

Lire la suite...

Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Lire la suite...

Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

Lire la suite...

Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

Lire la suite...

Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

Lire la suite...

Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

Lire la suite...

Au fond des choses

La synergie politique entre Trudeau et Lévesque et la disparition des Canadiens-Français (1968-2024)

Comment se fait-il que dans le même temps où l’on se battait le mieux pour un avenir enraciné, d’autres aient insisté pour que l’on renonce à l’identité canadienne-française ? C’est une étrange contradiction et, en regard de l’évolution du statut national, elle reste assez opaque encore aujourd’hui. On a bien dit que seule l’identité québécoise avait de l’avenir. Du coup, fallait-il effacer un passé canadien-français révolu ?

Lire la suite...

Organisation du peuple canadien-français en Amérique d’après Alexandre Cormier-Denis

Alexandre Cormier-Denis a déposé en septembre un mémoire au Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la Fédération canadienne dont notre contributeur Gilles Verrier a trouvé opportun de livrer ici un synopsis critique. Ce mémoire intitulé Manifeste pour une reconnaissance du Québec comme État-nation du peuple canadiens-français est accessible, comme tous les autres mémoires déposés, sur le site web du Comité.

Lire la suite...

La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

Lire la suite...

Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

Lire la suite...

La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

Lire la suite...

La synergie politique entre Trudeau et Lévesque et la disparition des Canadiens-Français (1968-2024)

Comment se fait-il que dans le même temps où l’on se battait le mieux pour un avenir enraciné, d’autres aient insisté pour que l’on renonce à l’identité canadienne-française ? C’est une étrange contradiction et, en regard de l’évolution du statut national, elle reste assez opaque encore aujourd’hui. On a bien dit que seule l’identité québécoise avait de l’avenir. Du coup, fallait-il effacer un passé canadien-français révolu ?

Lire la suite...

Organisation du peuple canadien-français en Amérique d’après Alexandre Cormier-Denis

Alexandre Cormier-Denis a déposé en septembre un mémoire au Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la Fédération canadienne dont notre contributeur Gilles Verrier a trouvé opportun de livrer ici un synopsis critique. Ce mémoire intitulé Manifeste pour une reconnaissance du Québec comme État-nation du peuple canadiens-français est accessible, comme tous les autres mémoires déposés, sur le site web du Comité.

Lire la suite...

La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

Lire la suite...

Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

Lire la suite...

La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

Lire la suite...
Éphémérides du 08 février
  • Ce jour en 590 - Le pape Pélage II meurt de la peste, la terreur des Romains à son comble. Né à Rome en 520 et élu pape en 579, il avait beaucoup oeuvré pour les soins des malades et des vieillards, allant jusqu'à convertir son logement en refuge pour ceux-ci. Il fut aussi réputé pour tolérer le mariage des prêtres tant que ceux-ci ne transféraient pas les biens de l'Église à leurs femmes et enfants.

  • Ce jour en 1692 - À Salem, village puritain de Nouvelle-Angleterre, un médecin déclare possédées de Satan des jeunes filles atteintes d'hallucinations, influencées par les incantations de l'esclave indienne Tituba. Pressées de donner les noms de leurs tourmenteurs, elles accusent deux vieilles femmes détestées par la communauté, qui sont arrêtées. L'hystérie se répandra dans les villages environnants et jusqu'à mai 1693 des procès seront tenus, condamnant à mort quatorze femmes et six hommes. Il semblerait que la farine dans la région ait été contaminé de l'ergot du seigle, un champignon hallucinogène.

  • Ce jour en 1725 - Décès de Pierre le Grand, tsar de Russie depuis 1682 et premier empereur depuis 1722. Il a profondément réformé son pays et mené une politique expansionniste qui a transformé la Russie en puissance européenne importante. Le sénat de Russie lui accorda en 1722 le titre d'Empereur de toutes les Russies et il fut rapidement reconnu comme tel par les rois de Pologne, de Prusse et de Suède. En 1724, il couronna sa seconde femme Catherine du titre d'impératrice, qui monte sur le trône suite à son décès avec le nom de Catherine 1re de Russie et décédera deux ans après.

  • Ce jour en 1828 - Naissance à Nantes de l'auteur français Jules Verne, père de la science-fiction. Installé à Paris en 1848 pour étudier le droit, il songera à une carrière d'écrivain et écrira quelques pièces de théâtre qui n'auront pas de succès. Ses premiers romans, toutefois, triompheront rapidement dès 1863. Connu de nos jours surtout pour ses grands succès comme Voyage au centre de la Terre et Vingt Mille lieues sous les mers, il publiera en 1888 Famille sans nom illustrant la vie d'une famille canadienne lors des soulèvements des Patriotes canadiens. L'intrigue tourne autour d'un traître qui a vendu des chefs patriotes pour de l'argent. Une pièce de théâtre ici illustrera la même hypothèse.

  • Ce jour en 1834 - Naissance à Tobolsk du chimiste russe Dmitri Ivanovitch Mendeleïev, principalement connu pour sa classification périodique des éléments, publiée en 1869 et également appelé tableau de Mendeleïev, arrangeant les éléments chimiques selon un modèle permettant de prévoir les propriétés des éléments encore non découverts. Il décédera à Saint-Petersbourg en 1907.

  • Ce jour en 1839 – Un conflit frontalier s'est déclaré entre l'Empire britannique et les États-Unis au sujet de la frontière de la Province du Nouveau-Brunswick et de l'état du Maine, causé par une question de droits de coupe forestière. Cette frontière n'avait pas été précisément déterminée en 1783 par le traité de Paris et les Britanniques avaient occupé quelques comtés frontaliers durant la guerre de 1812. Des troupe sont envoyées par les deux parties dans la vallée de la rivière Aroostook, mais des discussions permettront d'éviter un conflit armé et une solution sera trouvée par le traité Webster-Ashburton en août 1842.

  • Ce jour en 1875 - Naissance de Mgr Joseph-Arthur Papineau à Saint-Jean-sur-Richelieu. Ordonné prêtre au Séminaire de Sainte-Thérèse en juin 1900 par Mgr Bruchési, il fondera le Collège de St-Jean en 1911 et en sera le premier supérieur jusqu'en 1928, alors qu'il sera nommé évêque de Joliette. Il démissionnera de cette fonction en 1968. Il sera aussi gouverneur de l'Université de Montréal durant 20 ans. Il décédera à l’évêché de Joliette le 15 février 1970, à l’âge de 95 ans, et sera inhumé dans la crypte de la cathédrale.

  • Ce jour en 1883 - Louis Waterman dépose une demande de brevet pour sa plume fontaine à réservoir qui permet d'écrire sans faire d'éclaboussures. Son brevet obtenu en 1884, il ouvrira une boutique à Montréal et y vendra différents modèles. Son neveu prendra sa relève après son décès et exportera son produit vers les États-Unis et l'Europe, augmentant les ventes à 350,000 unités par année.

  • Ce jour en 1961 - Création par le gouvernement du Québec de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement au Québec, dite Commission Parent, présidée par Mgr Alphonse-Marie Parent, vice-recteur de l'Université Laval. Le rapport Parent influencera fortement plusieurs décisions prises par le Parti libéral du Québec (PLQ) de Jean Lesage dans le domaine de l'éducation, notamment celle de procéder à la création d'un ministère de l'Éducation. Il s'inspirera aussi largement de récentes réformes dans le système publique américain, ce pour quoi il sera critiqué.

  • Ce jour en 1978 - Présentation de la série télévisée Duplessis en sept épisodes retraçant les principaux événements de la carrière politique de l'ancien premier ministre du Québec Maurice Duplessis, interprété par Jean Lapointe. La série du réalisateur Mark Blandford et du scénariste Denys Arcand met aussi en vedette Camille Ducharme personnifiant Alexandre Taschereau, Claude Grisé pour Johnny Bourque, Donald Pilon pour Gérald Martineau et Roger Blay pour Adélard Godbout. Cette série diffusée par Radio-Canada provoqua de vives réactions, les événements décrits encore frais à la mémoire des plus vieux.

  • Ce jour en 1993 - Robert Charlebois remporte un Victoire de la musique à Paris lors de la 8e remise de ces prix, pour son album Immensément consacré le meilleur dans la catégorie Musiques du monde. C'est la première fois que le chanteur remporte un trophée en France, où il fait pourtant carrière depuis 25 ans.

  • Ce jour en 1997 - La Montréalaise Sonia Denoncourt devient la première femme à arbitrer un match de soccer professionnel au Brésil. À 39 ans, elle est actuellement l'un des meilleurs arbitres accrédités de la FIFA dans le monde. Si vous êtes un jouer ou une joueuse de soccer, il y a de fortes chances que Sonia vous ait déjà donné un coup de sifflet.

  • Ce jour en 2005 - Jean Chrétien complète de façon théâtrale son témoignage devant la commission sur le scandale des commandites en exerçant une petite vengeance de son cru sur le commissaire John Gomery, qui avait ridiculisé sa distribution de balles de golfe portant ses initiales, la qualifiant de “small town cheap”. Dans une mise en scène bien préparée, M. Chrétien déballe avec un plaisir évident devant tout le monde quelques boîtes de balles de golf qu'il avait apportées avec lui.

  • Ce jour en 2008 - Décès à Sherbrooke de l'avocat Émile Colas, à l’âge de 84 ans. Connu pour son catholicisme conservateur et militant il fut un ardent défenseur du droit de la famille. Nationaliste conservateur, il publia de nombreux essais sur une variété de sujets juridiques, se rendant aussi célèbre en 1977 en tentant de faire interdire la pièce de théâtre Les fées ont soif de Denise Boucher. Il avait épousé en 1958 Réjane Laberge, présidente-fondatrice en 1966 de la Fédération des femmes du Québec qui devint en 1969 la première femme nommée juge à une cour supérieure au Canada.

  • Ce jour en 2009 - Course de canoë hivernal de la ville de Québec. L'équipe de canoë de glace du Château Frontenac menée par Jean Anderson a gagné la 19e course de canoë hivernal de la ville de Québec.

  • Ce jour en 2012 - L’art de vivre selon Joe Beef, meilleur livre de recettes paru en 2011 selon un concours américain. L'oeuvre des auteurs montréalais David McMillan et Frédéric Morin accompagne ses 125 recettes d’anecdotes personnelles des chefs, de récits de voyages, d'informations sur le Montréal du 19e siècle. On y apprend que Joe Beef était le surnom de Charles McKiernan, d’origine irlandaise, qui après avoir pris sa retraite d’une carrière militaire a immigré au Canada et a ouvert une taverne à Montréal.

Un peuple de fondateurs

  • Le 30 juillet 1609, à l’emplacement du futur fort Carillon, Champlain d’un coup d’arquebuse sème la déroute dans une troupe d’Iroquois venus confronter son détachement.

  • Bataille de la Monongahela. En avril 1755, les troupes de de Beaujeu renforcées de miliciens et de guerriers amérindiens tendent un embuscades aux troupes de Braddock venu tenter de reprendre le fort Duquesne. De Beaujeu y perd la vie mais les Britanniques sont décimés par les tirs précis des miliciens et de leurs alliés. Braddock mort, c’est la déroute. Un jeune colonel de 23 ans nommé George Washington organise la retraite.

  • La bataille du fort Carillon, au sud du lac Champlain, où le 8 juillet 1758 Montcalm avec 3,500 hommes vainquit l’armée d’Abercrombie forte de 15,000 soldats.

  • Bataille de Sainte-Foy
    Le 28 avril 1760, Vaudreuil et Lévis venus de Montréal avec des troupes régulières, des miliciens et des guerriers amérindiens défont les soldats de Murray à Ste-Foy et amorcent le siège de Québec.

  • Bataille de St-Denis sur  Richelieu. Le 23 novembre 1837, les 200 miliciens dirigés par Wolfred Nelson mettent en déroute le  détachement de 300 soldats venus arrêter le chef des Patriotes Louis-Joseph Papineau sous la direction de Charles Gore.

  • Bataille du Moulin de Lacolle.
    Le 20 novembre 1812, Charles de Salaberry, à la tête de 530 hommes, profitant de la confusion créée par ses alliés amérindiens chez les 1,100 hommes du général Dearborn qui venaient d’occuper le fortin de Lacolle, met en déroute la force d’invasion américaine.

  • Bataille de Casa Berardi.

    Lors de la campagne d’Italie à l’automne 1943, le 22e Régiment reçoit l’ordre de prendre la ferme Casa Berardi sur le flanc ouest du ravin d’Ortona. Le 14 décembre 1943, les compagnies C et D soutenues par les chars Sherman de l’Ontario Regiment passent à l’attaque.. Le capitaine Paul Triquet à la tête de la compagnie C avance sous un feu nourri avec ses 50 hommes soutenus par six chars Sherman de l’Ontario Regiment. À 1,500 mètres de la ferme, il a déjà perdu deux chars et vingt hommes. À 14 heures, Triquet et les 14 hommes restants sont à 200 mètres de la ferme. Grâce aux fumigènes lancés par les Shermans, la pognée d’homme atteint les murs de la ferme et en déloge les derniers Allemands à 15h30. Ils résisteront toute la nuit aux contre-attaques allemandes répétées jusqu’à l’arrivée des renforts le lendemain. Pour son leadership lors de cette attaque, Paul Triquet a été décoré de la Victoria Cross des mains du roi Georges VI le 27 mars 1944.

  • Libération de Zwolle en Hollande
    Dans la nuit du 14 avril 1945, Léo Major libère à lui seul le village de Zwolle. Son camarade éclaireur Patenaude abattu, Major poursuit sa mission, capturant des soldats ennemis patrouille après position et fait fuir le reste en les avertissant du pilonnage d’artillerie qui s’en vient à l’aube. Il recevra la Distinguished Service Medal pour ce remarquable fait d’arme.

  • Défense de la Colline 355 en Corée.
    Le 23 novembre 1951, le second bataillon du  Royal 22e Régiment conserve sa position sur le flanc de la colline, résistant au barrage d’artillerie et repoussant sept attaques des Chinois jusqu’à l’arrivée des renforts américains. Cette position à 40 km de la capitale de Corée du Sud Séoul est l’une des plus stratégiques du front. Le lieutenant Mario Côté commandant la position se distingue particulièrement lors de ces affrontements. Six autres de ses camarades seront aussi décorés, dont le major Réal Liboiron, commandant de la Compagnie D, et le caporal Léo Major qui commandait lui aussi une position au flanc de la colline. Major sera le seul soldat canadien à recevoir deux fois la DSM.
  • Né à Québec, Alain Grandbois – La vie d’un de nos plus grands explorateurs, Louis Jolliet qui, avec le Père Marquette, en 1673, ‘’découvre » le Mississippi.
  • Les anciens Canadiens, Philippe Aubert de Gaspé – La guerre de la Conquête divise deux étudiants du Petit Séminaire de Québec, l’un canadien-français, l’autre écossais.
  • L’Appel de la race, Lionel Groulx – La loi fédérale sur l’abolition de l’enseignement en français en Ontario provoque une crise entre un député canadiens-français et son épouse anglaise.
  •  Le Roi de la Côte Nord, Yves Thériault – La vie extraordinaire de Napoléon-Alexandre Comeau, qui a vécu de 1848 à 1923. Un héros local aimé de tous, médecin autodidacte, fin connaisseur des langues indiennes, chasseur, pêcheur, aventurier, etc.
  •  Agaguk,Yves Thériault – Pour comprendre la mentalité ancestrale et les problèmes actuels des Inuits. L’action se déroule vers 1940, un peu avant l’arrivée massive des blancs dans le nord. Les habitants ont franchi 10,000 ans d’histoire en une génération.
  • Georges Farah Lajoie, le détective venu d’Orient, Yves Messier – L’histoire vécue de ce libanais, qui émigra vers 1920 à Montréal et devint le premier policier scientifique. Pour s’intégrer, il ajoute Lajoie à son nom qui est la traduction française de Farah. Il marie une québécoise et ils auront de nombreux enfants. Il est chargé d’enquêter dans les affaires de meurtres les plus louches de l’époque.

Le choix des membres

  • La grande Marie ou le luxe de sainteté, Carl Bergeron
  • Voir le monde avec un chapeau, Carl Bergeron
  • L’apostasie tranquille au Québec, Gilles Dandurand,
  • Histoire des deux nationalismes au Canada, Maurice Séguin
  • Trente arpents, Ringuet,
    La vraie campagne avant qu’elle ne s’évapore dans l’américanité.
  • Histoire du Canada, Lionel Groulx
  • Dossier sur le pacte fédératif  La Confédération : pacte ou loi ? R. Arès, S.J., 1967
  • Les Plouffe, Roger Lemelin
  • Égalité ou indépendance, Daniel Johnson
  • Jos connaissant, Victor Lévy-Beaulieu
  • Jean Rivard, défricheur (suivi de Jean Rivard, économiste), Antoine Gérin-Lajoie
  • Iberville le Conquérant, Guy Frégault
  • 2015 – Un premier contrat est signé en Corée du Sud, avec l’église presbytérienne Saemoonan de Séoul. L’installation de l’orgue (opus 3906, quatre claviers, 63 jeux) est complétée en 2019.
  • 2014 – Un orgue neuf (opus 3905, trois claviers, 31 jeux) est installé à la Cathédrale historique du Nord « Bei Tang » de Beijing, Chine.
  • 2013 – Des orgues neufs à traction mécanique (avec console attachée à l’orgue et une deuxième console mobile sur la scène) sont installés dans deux nouvelles salles de concert au Québec,
    La Maison symphonique de Montréal (opus 3900, quatre claviers, 83 jeux) et au
    Palais Montcalm de Québec (opus 3896, trois claviers, 37 jeux).
  • 1976 – Casavant installe le plus grand orgue (opus 3312, cinq claviers, 123 jeux) de son histoire à la Basilique Santa Maria de Guadelupe de Mexico City.
  • 1961 – Casavant installe son première orgue moderne à traction mécanique (opus 2698, deux claviers, 14 jeux) à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Saint-Hyacinthe, Québec, Canada.
    Un leader du mouvement de réforme de l’orgue en Amérique du Nord, Casavant a construit plus de 200 orgues à traction mécanique depuis le début des années 1960.
  • 1927 – Casavant installe un orgue à Salisbury, Rhodésie (aujourd’hui Harare, Zimbabwe) (opus 1220, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue est toujours utilisé et il a été restauré récemment.
  • 1927 – Casavant installe un premier orgue au Japon, à l’église Holy Trinity de Tokyo (opus 1208, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue sera détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1891 – Casavant installe un premier orgue de quatre claviers (opus 26, 82 jeux) à la Basilique Notre-Dame de Montréal, qui comprend notamment un clavier principal de 32 pieds en montre et un système électropneumatique de combinaisons ajustables. Cet instrument est à l’époque le deuxième plus important orgue en Amérique du Nord. C’est cet instrument, que les frères Casavant surnommaient leur « morceau de roi », qui a établi la réputation internationale de Casavant Frères. Cet orgue a été inauguré par Frederick Archer en mai 1891.
  • 1885 – Casavant installe un premier orgue de trois claviers à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe (opus 8, 38 jeux). Premier exemple d’utilisation de machines Barker (assistance pneumatique) chez Casavant.
  • 1880 – Installation du premier orgue construit par Casavant Frères à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal (opus 1, deux claviers, 13 jeux). Reconstruit en 1909, cet instrument est encore utilisé aujourd’hui. Ce premier orgue comprend notamment deux combinaisons ajustables.

 

Pour informations supplémentaires, voir https://www.casavant.ca/histoire/

  • Caisse populaire de Lévis, fondée le 6 décembre 1900, naissance du Mouvement Desjardins
  • Caisse populaire St-Joseph de Lévis, fondée le 28 juillet 1902
    Devant l’absence d’une loi encadrant les caisses populaires, Alphonse Desjardins reste prudent et fonde seulement trois autres caisses à proximité de son lieu de résidence et de travail, c’est-à-dire Lévis et Ottawa.
  • Caisse populaire de Hull, fondée le 1er septembre 1903 (interruption des activités en 1907).
    Cette caisse, comme près d’une cinquantaine d’autres fondées à l’époque d’Alphonse Desjardins, a fermé ses portes avant sa mort en 1920.
  • Caisse populaire St-Malo, Québec, fondée le 4 janvier 1905.
  • Caisse populaire de Paquetteville (Dixville), fondée le 22 septembre 1907.
    Il s’agit de la première caisse fondée après l’adoption d’une loi encadrant les caisses par l’Assemblée législative du Québec. Il s’agit également de la première caisse en milieu rural.
  • Caisse populaire de Saint-Bonaventure, fondée le 1er novembre 1907 (interruption des activités avant 1913).
  • Caisse populaire de Saint-Isidore, fondée le 27 décembre 1907.
  • Caisse populaire de Contrecoeur, fondée le 16 février 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Nominingue, fondée le  22 mars 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Québec, fondée le 29 avril 1908.
  • Caisse populaire de Beauport, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités vers 1921).
  • Caisse populaire de St-Grégoire du Sault, Montréal, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités en 1919).
  • Caisse populaire de Montréal, fondée le  1er juin 1908 (interruption des activités avant 1912).
  • Caisse populaire de Maria, fondée le  13 septembre 1908.
  • Caisse populaire de Rimouski, fondée le  17 septembre 1908.
  •  
Au total, Alphonse Desjardins participe à la fondation de 136 caisses populaires au Québec, 18 en Ontario et 9 aux États-Unis.

Nos remerciements à Pierre-Olivier Maheux, historien à la Société Desjardins.

Il découvre et connaît ses racines : 

  • Il est monté voir l' »Athènes des Draveurs » de Félix-Antoine Savard
  •  Il a lu la biographie ‘Né à Québec’, d’un des plus grands de nos ancêtres, du plus grand découvreur, Louis Joliet, écrite par un grand romancier, Alain Grandbois, pour mieux comprendre le ‘’Je suis né d’une race fière’’ de NOTRE hymne national, le ‘’O Canada’’ volé par les Anglais.

 

Il chérit et cultive sa langue :

  • Il donne de beaux prénoms français à ses enfants
  • Il n’utilise pas d’anglicismes comme « cool », « too much », « whatever » ou le hideux « flabergasté »…
  • Il écoute les belles chansons du Québec et de France

 

Il pratique le nationalisme économique : 

  • Puisque l’argent est le nerf de la guerre, il utilise comme banque la Caisse Desjardins ou la Banque nationale
  • Il fait son épicerie dans un magasin indépendant ou une chaîne québécoise comme Metro et mange des produits québécois, comme nos excellents fromages
  • Il ne boit son café ou ne mange de la malbouffe que dans des restos appartenant à des Québécois et non à des chaînes américaines
  • Il choisit une compagnie québécoise comme Vidéotron pour ses besoins de communication, et non Bell ou Rogers
  • Il achète ses meubles d’un magasin québécois
  • Il répare sa maison en se procurant les matériaux chez RONA, Marcil, Patrick Morin…
  • Il effectue au moins un voyage par année au Québec, avant d’aller dans le Sud
  • Il a fait au moins une fois dans sa vie le tour du Rocher Percé