Dernières parutions

Des origines fédérales du référendum

Nous savons tous que le référendum a été soufflé à l’oreille de Claude Morin par trois membres éminents de l’équipe de négociations constitutionnelles de Trudeau. Morin qui avait ses interlocuteurs en haute estime retiendra leurs conseils référendaires «des plus démystifiants.»

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Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

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Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

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Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

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Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

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Le plan impeccable de Johnson pour mettre le Canada au pied du mur

En peu de temp le camp national passa d’un bord à l’autre. Immédiatement après le coup de jarnac de Lévesque à Johnson, le destin partagé qui avait été jusque-là le fondement de la cause nationale (Groulx, Johnson…), se mit à perdre du terrain. Lévesque imposa un souverainisme purement territorial, avec un destin québécois replié sur lui-même. La segmentation nationale dont rêvait Trudeau pour les Canadiens-Français trouvait son écho. Le Québec n’avait dès lors plus rien à voir avec la dimension continentale des identités canadienne-française et acadienne.

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Qui donc a le mieux négocié ? Johnson en 1968 ou Lévesque en 1981 ?

En fait, il faut admettre qu’en politique sérieuse, celle des grands enjeux, on est un peu comme on est à la guerre. L’approche de Johnson était pragmatique. J’ai déjà dit dialectique, mais peut-être que pragmatique convient mieux. Le rôle du chef de l’État du Québec était de faire émerger, mais dans les règles, les droits nationaux laissés dans l’ombre des cinq constitutions antérieures* qui avaient régi le Canada depuis 1763. Il fallait tout tenter pour obtenir la reconnaissance statutaire des droits des Acadiens et des Canadiens-Français dans une nouvelle constitution.

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Des origines fédérales du référendum

Nous savons tous que le référendum a été soufflé à l’oreille de Claude Morin par trois membres éminents de l’équipe de négociations constitutionnelles de Trudeau. Morin qui avait ses interlocuteurs en haute estime retiendra leurs conseils référendaires «des plus démystifiants.»

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Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

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Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

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La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

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Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

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Le plan impeccable de Johnson pour mettre le Canada au pied du mur

En peu de temp le camp national passa d’un bord à l’autre. Immédiatement après le coup de jarnac de Lévesque à Johnson, le destin partagé qui avait été jusque-là le fondement de la cause nationale (Groulx, Johnson…), se mit à perdre du terrain. Lévesque imposa un souverainisme purement territorial, avec un destin québécois replié sur lui-même. La segmentation nationale dont rêvait Trudeau pour les Canadiens-Français trouvait son écho. Le Québec n’avait dès lors plus rien à voir avec la dimension continentale des identités canadienne-française et acadienne.

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Qui donc a le mieux négocié ? Johnson en 1968 ou Lévesque en 1981 ?

En fait, il faut admettre qu’en politique sérieuse, celle des grands enjeux, on est un peu comme on est à la guerre. L’approche de Johnson était pragmatique. J’ai déjà dit dialectique, mais peut-être que pragmatique convient mieux. Le rôle du chef de l’État du Québec était de faire émerger, mais dans les règles, les droits nationaux laissés dans l’ombre des cinq constitutions antérieures* qui avaient régi le Canada depuis 1763. Il fallait tout tenter pour obtenir la reconnaissance statutaire des droits des Acadiens et des Canadiens-Français dans une nouvelle constitution.

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Au fond des choses

La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

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La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

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Éphémérides du 05 novembre
  • Ce jour en 1854 - Naissance d'Alphonse Desjardins. Il sera journaliste à L'écho et Le Canadien jusqu'en 1879. Préoccupé du problème de l'usure, il entreprendra en 1897 trois ans de recherches et de correspondance avec les fondateurs des mouvements d'épargne et de crédit en coopérative en Europe et fondera le 6 décembre 1900 avec son épouse Dorimène la première caisse d'épargne Desjardins à Lévis, précurseure des caisses d'économie en Amérique du Nord. De 1907 à 1914, les Desjardins ouvriront plusieurs caisses populaires dont huit aux États-Unis.
  • Ce jour en 1873 - Le Scandale du Canadien Pacifique éclate. Le gouvernement Macdonald doit se rendre à l'évidence : les membres de son gouvernement ont accepté des fonds électoraux de la part de sir Hugh Allan en contrepartie du contrat de la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique.
  • Ce jour en 1919 - Le Tribunal du Commerce de Québec, sous la direction du lieutenant-colonel L.-R.Laflèche, ouvre une enquête sur la récente hausse d’un cent de la miche de pain, passée de 11 à 12 cents. Cette enquête répond aux soupçons largement répandus à l’effet qu’un cartel de la boulangerie s’est formé.
  • Ce jour en 1934 - Ouverture des audiences de la Commission d'enquête sur les «trusts» au Québec formée par le gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau suite à de multiples protestations à l'endroit des compagnies d'électricité, qui exercent des monopoles régionaux et alimentent en électricité les municipalités où elles sont établies tout en négligeant les régions rurales environnantes. La Commission est composée d'Ernest Lapointe à la présidence, d'Augustin Frigon et de George MacDonald. La nationalisation de l’électricité au Québec est proposée dès cette époque.
  • Ce jour en 1945 - Naissance à Montréal de Jacques Lanctôt, fils de Gérard Lanctôt, proche d'Adrien Arcand, et descendant du journaliste Médéric Lanctôt (1838-1877). Membre du Front de libération du Québec en 1969 et 1970, comme son frère François et ses soeurs Jacinthe et Louise, mère du polémiste Alexis Cossette-Trudel né à Cuba, il sera condamné à trois ans de prison à son retour d’exil en 1979 pour sa participation à l'enlèvement du diplomate britannique Richard Cross en octobre 1970. Il va diriger sa propre maison d’édition pendant 25 ans et séjourner régulièrement à Cuba où il aura créé des liens.
  • Ce jour en 1960 - Décès à l’âge de 80 ans de Mack Sennett, figure dominante de l’époque du cinéma muet à Hollywood, né au Québec, à Richmond dans les Cantons de l'Est, en 1880. Il avait fait du burlesque et du vaudeville au cirque avant de débuter au cinéma comme acteur en 1909, démarrant trois ans plus tard sa propre firme comme réalisateur à Los Angeles. Il a réalisé plus de 1000 courts métrages, les meilleurs des parodies des travers de la société de l’époque. Le patronyme canadien-français Sinnotte est dérivé de l'irlandais Sennett.
  • Ce jour en 1972 - Radio-Québec débute la diffusion par câble à Montréal et à Québec de sa programmation de deux heures tous les soirs, la remarquable série historique de Pierre Gauvreau : Aux yeux du présent. La télévision d’état sera renommée Télé-Québec en 1996. Elle avait été créée en 1968 par la mise en vigueur d’une loi votée en 1945 par le gouvernement de Maurice Duplessis.
  • Ce jour en 1981 - La "nuit des longs couteaux". Réveil brutal pour les membres de la délégation québécoise à Ottawa dirigée par le Premier ministre René Lévesque ; ils viennent d'apprendre que le premier ministre fédéral Pierre Trudeau et son bras droit Jean Chrétien ont profité de la nuit pour concocter une entente sur le rapatriement de la Constitution avec les autres premiers ministres provinciaux renonçant au droit de veto des provinces, privant le Québec de ce droit sur lequel il comptait. (Jean Chrétien, John Robarts et Pierre Trudeau)
  • Ce jour en 1995 - Attentat au domicile de Jean-Chrétien. Quelque jours après le référendum au Québec, un homme souffrant de maladie mentale s’est introduit de nuit dans la résidence du Premier ministre. C’est son épouse Aline qui l’a entendu, vu armé d’un couteau et verrouillé la porte de leur chambre avant que l’homme ne réagisse. Cet incident providentiel va provoquer une vague de sympathie pour l’homme qui a failli perdre le référendum sur l'indépendance du Québec, et donc le Canada…
  • Ce jour en 1995 – Le montréalais de 31 ans David Boys est couronné champion du monde au Scrabble, récoltant le meilleur pointage des 64 concurrents participant à une compétition internationale de trois jours à Londres. Le gagnant a étudié trois heures par jour afin d'apprendre les quelque 12,000 mots anglais du dictionnaire utilisé pour la compétition.
  • Ce jour en 1996 - Jean-Louis Roux remet sa démission du poste de lieutenant-gouverneur. Le magazine L’Actualité a révélé dans son édition du mois qu’il a porté une croix gammée sur sa blouse de laboratoire alors que, membre de Jeune-Canada, regroupement pour la défense des droits des Canadiens-Français, il étudiait la médecine à l’Université de Montréal en 1932, geste qu’il qualifie de fanfaronnade. Le Congrès juif canadien lui a demandé une rencontre pour le lendemain et des excuses publiques, scénario qu’il a préférer éviter.
  • Ce jour en 1997 - Jacques Villeneuve est accueilli en héros à son retour au Québec, alors que 11,000 personnes lui réservent une ovation monstre lors d'une conférence de presse tenue au Centre Molson. En soirée, le champion pilote de Formule 1 est acclamé une fois de plus par les spectateurs présents au match du Canadien. C'est le 26 octobre qu'il est devenu le nouveau champion du monde des conducteurs de Formule Un lors du Grand Prix d'Europe disputé à Jerez en Espagne.
  • Ce jour en 2002 - Le commandant Robert Piché, qui le 24 août 2001 a fait planer son Airbus en panne d'essence jusqu'à l’archipel portuguais des Açores dans l’Atlantique, a reçu la médaille d'honneur de l'Assemblée nationale des mains de sa présidente Louise Harel. L'appareil s'était retrouvé en panne de carburant à 39,000 pieds d'altitude en pleine nuit. Les 304 personnes à bord doivent la vie au sang froid du pilote émérite et de son copilote.
  • Ce jour en 2003 – Le Québécois Éric Gagné des Dodgers de Los Angeles est désigné meilleur lanceur de la ligue nationale de baseball pour la saison écoulée lors d’un vote tenu parmi ses pairs de l’association des joueurs du baseball majeur.
  • Ce jour en 2003 - Opération Ouragan. Plus de 300 policiers appartenant à 12 organisations policières ont procédé dès 6h du matin à 38 perquisitions à Montréal, Mont-Laurier, Sherbrooke et en Outaouais chez des membres de groupes reliés aux Hells Angels de la région de l'Outaouais. La vaste opération de l'Escouade régionale mixte (ERM) de l'Outaouais a permis jusqu'à présent d'arrêter 29 personnes et de saisir des biens évalués à $4,3 millions. Parmi les personnes appréhendées se trouve l'avocat Benoît Cliche, qui a représenté Maurice Boucher. Il sera accusé de trafic de cocaïne, de complot, de gangstérisme et d'avoir aidé à commettre un crime.
  • Ce jour en 2012 - Démission du maire de Montréal Gérald Tremblay, éclaboussé par les révélations explosives de témoins devant la commission Charbonneau depuis septembre. Il a été particulièrement échaudé lorsque Martin Dumont, un ancien organisateur de son parti Union Montréal, a allégué qu’il savait parfaitement que sa formation politique profitait d'un financement illégal, des allégations rejetées à nouveau catégoriquement par M. Tremblay. Celui qui était maire de Montréal depuis 2001 a expliqué que des membres de son entourage avaient trahi sa confiance.

Entrevue de Philippe Plamondon de Nomos-TV avec Jean-Claude Pomerleau qui nous explique comment le mythe de la Grande Noirceur créé par les Libéraux leur a permis de s'approprier la Révolution tranquille déjà en cours.

Un peuple de fondateurs

  • Le 30 juillet 1609, à l’emplacement du futur fort Carillon, Champlain d’un coup d’arquebuse sème la déroute dans une troupe d’Iroquois venus confronter son détachement.

  • Bataille de la Monongahela. En avril 1755, les troupes de de Beaujeu renforcées de miliciens et de guerriers amérindiens tendent un embuscades aux troupes de Braddock venu tenter de reprendre le fort Duquesne. De Beaujeu y perd la vie mais les Britanniques sont décimés par les tirs précis des miliciens et de leurs alliés. Braddock mort, c’est la déroute. Un jeune colonel de 23 ans nommé George Washington organise la retraite.

  • La bataille du fort Carillon, au sud du lac Champlain, où le 8 juillet 1758 Montcalm avec 3,500 hommes vainquit l’armée d’Abercrombie forte de 15,000 soldats.

  • Bataille de Sainte-Foy
    Le 28 avril 1760, Vaudreuil et Lévis venus de Montréal avec des troupes régulières, des miliciens et des guerriers amérindiens défont les soldats de Murray à Ste-Foy et amorcent le siège de Québec.

  • Bataille de St-Denis sur  Richelieu. Le 23 novembre 1837, les 200 miliciens dirigés par Wolfred Nelson mettent en déroute le  détachement de 300 soldats venus arrêter le chef des Patriotes Louis-Joseph Papineau sous la direction de Charles Gore.

  • Bataille du Moulin de Lacolle.
    Le 20 novembre 1812, Charles de Salaberry, à la tête de 530 hommes, profitant de la confusion créée par ses alliés amérindiens chez les 1,100 hommes du général Dearborn qui venaient d’occuper le fortin de Lacolle, met en déroute la force d’invasion américaine.

  • Bataille de Casa Berardi.

    Lors de la campagne d’Italie à l’automne 1943, le 22e Régiment reçoit l’ordre de prendre la ferme Casa Berardi sur le flanc ouest du ravin d’Ortona. Le 14 décembre 1943, les compagnies C et D soutenues par les chars Sherman de l’Ontario Regiment passent à l’attaque.. Le capitaine Paul Triquet à la tête de la compagnie C avance sous un feu nourri avec ses 50 hommes soutenus par six chars Sherman de l’Ontario Regiment. À 1,500 mètres de la ferme, il a déjà perdu deux chars et vingt hommes. À 14 heures, Triquet et les 14 hommes restants sont à 200 mètres de la ferme. Grâce aux fumigènes lancés par les Shermans, la pognée d’homme atteint les murs de la ferme et en déloge les derniers Allemands à 15h30. Ils résisteront toute la nuit aux contre-attaques allemandes répétées jusqu’à l’arrivée des renforts le lendemain. Pour son leadership lors de cette attaque, Paul Triquet a été décoré de la Victoria Cross des mains du roi Georges VI le 27 mars 1944.

  • Libération de Zwolle en Hollande
    Dans la nuit du 14 avril 1945, Léo Major libère à lui seul le village de Zwolle. Son camarade éclaireur Patenaude abattu, Major poursuit sa mission, capturant des soldats ennemis patrouille après position et fait fuir le reste en les avertissant du pilonnage d’artillerie qui s’en vient à l’aube. Il recevra la Distinguished Service Medal pour ce remarquable fait d’arme.

  • Défense de la Colline 355 en Corée.
    Le 23 novembre 1951, le second bataillon du  Royal 22e Régiment conserve sa position sur le flanc de la colline, résistant au barrage d’artillerie et repoussant sept attaques des Chinois jusqu’à l’arrivée des renforts américains. Cette position à 40 km de la capitale de Corée du Sud Séoul est l’une des plus stratégiques du front. Le lieutenant Mario Côté commandant la position se distingue particulièrement lors de ces affrontements. Six autres de ses camarades seront aussi décorés, dont le major Réal Liboiron, commandant de la Compagnie D, et le caporal Léo Major qui commandait lui aussi une position au flanc de la colline. Major sera le seul soldat canadien à recevoir deux fois la DSM.
  • Né à Québec, Alain Grandbois – La vie d’un de nos plus grands explorateurs, Louis Jolliet qui, avec le Père Marquette, en 1673, ‘’découvre » le Mississippi.
  • Les anciens Canadiens, Philippe Aubert de Gaspé – La guerre de la Conquête divise deux étudiants du Petit Séminaire de Québec, l’un canadien-français, l’autre écossais.
  • L’Appel de la race, Lionel Groulx – La loi fédérale sur l’abolition de l’enseignement en français en Ontario provoque une crise entre un député canadiens-français et son épouse anglaise.
  •  Le Roi de la Côte Nord, Yves Thériault – La vie extraordinaire de Napoléon-Alexandre Comeau, qui a vécu de 1848 à 1923. Un héros local aimé de tous, médecin autodidacte, fin connaisseur des langues indiennes, chasseur, pêcheur, aventurier, etc.
  •  Agaguk,Yves Thériault – Pour comprendre la mentalité ancestrale et les problèmes actuels des Inuits. L’action se déroule vers 1940, un peu avant l’arrivée massive des blancs dans le nord. Les habitants ont franchi 10,000 ans d’histoire en une génération.
  • Georges Farah Lajoie, le détective venu d’Orient, Yves Messier – L’histoire vécue de ce libanais, qui émigra vers 1920 à Montréal et devint le premier policier scientifique. Pour s’intégrer, il ajoute Lajoie à son nom qui est la traduction française de Farah. Il marie une québécoise et ils auront de nombreux enfants. Il est chargé d’enquêter dans les affaires de meurtres les plus louches de l’époque.

Le choix des membres

  • La grande Marie ou le luxe de sainteté, Carl Bergeron
  • Voir le monde avec un chapeau, Carl Bergeron
  • L’apostasie tranquille au Québec, Gilles Dandurand,
  • Histoire des deux nationalismes au Canada, Maurice Séguin
  • Trente arpents, Ringuet,
    La vraie campagne avant qu’elle ne s’évapore dans l’américanité.
  • Histoire du Canada, Lionel Groulx
  • Dossier sur le pacte fédératif  La Confédération : pacte ou loi ? R. Arès, S.J., 1967
  • Les Plouffe, Roger Lemelin
  • Égalité ou indépendance, Daniel Johnson
  • Jos connaissant, Victor Lévy-Beaulieu
  • Jean Rivard, défricheur (suivi de Jean Rivard, économiste), Antoine Gérin-Lajoie
  • Iberville le Conquérant, Guy Frégault
  • 2015 – Un premier contrat est signé en Corée du Sud, avec l’église presbytérienne Saemoonan de Séoul. L’installation de l’orgue (opus 3906, quatre claviers, 63 jeux) est complétée en 2019.
  • 2014 – Un orgue neuf (opus 3905, trois claviers, 31 jeux) est installé à la Cathédrale historique du Nord « Bei Tang » de Beijing, Chine.
  • 2013 – Des orgues neufs à traction mécanique (avec console attachée à l’orgue et une deuxième console mobile sur la scène) sont installés dans deux nouvelles salles de concert au Québec,
    La Maison symphonique de Montréal (opus 3900, quatre claviers, 83 jeux) et au
    Palais Montcalm de Québec (opus 3896, trois claviers, 37 jeux).
  • 1976 – Casavant installe le plus grand orgue (opus 3312, cinq claviers, 123 jeux) de son histoire à la Basilique Santa Maria de Guadelupe de Mexico City.
  • 1961 – Casavant installe son première orgue moderne à traction mécanique (opus 2698, deux claviers, 14 jeux) à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Saint-Hyacinthe, Québec, Canada.
    Un leader du mouvement de réforme de l’orgue en Amérique du Nord, Casavant a construit plus de 200 orgues à traction mécanique depuis le début des années 1960.
  • 1927 – Casavant installe un orgue à Salisbury, Rhodésie (aujourd’hui Harare, Zimbabwe) (opus 1220, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue est toujours utilisé et il a été restauré récemment.
  • 1927 – Casavant installe un premier orgue au Japon, à l’église Holy Trinity de Tokyo (opus 1208, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue sera détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1891 – Casavant installe un premier orgue de quatre claviers (opus 26, 82 jeux) à la Basilique Notre-Dame de Montréal, qui comprend notamment un clavier principal de 32 pieds en montre et un système électropneumatique de combinaisons ajustables. Cet instrument est à l’époque le deuxième plus important orgue en Amérique du Nord. C’est cet instrument, que les frères Casavant surnommaient leur « morceau de roi », qui a établi la réputation internationale de Casavant Frères. Cet orgue a été inauguré par Frederick Archer en mai 1891.
  • 1885 – Casavant installe un premier orgue de trois claviers à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe (opus 8, 38 jeux). Premier exemple d’utilisation de machines Barker (assistance pneumatique) chez Casavant.
  • 1880 – Installation du premier orgue construit par Casavant Frères à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal (opus 1, deux claviers, 13 jeux). Reconstruit en 1909, cet instrument est encore utilisé aujourd’hui. Ce premier orgue comprend notamment deux combinaisons ajustables.

 

Pour informations supplémentaires, voir https://www.casavant.ca/histoire/

  • Caisse populaire de Lévis, fondée le 6 décembre 1900, naissance du Mouvement Desjardins
  • Caisse populaire St-Joseph de Lévis, fondée le 28 juillet 1902
    Devant l’absence d’une loi encadrant les caisses populaires, Alphonse Desjardins reste prudent et fonde seulement trois autres caisses à proximité de son lieu de résidence et de travail, c’est-à-dire Lévis et Ottawa.
  • Caisse populaire de Hull, fondée le 1er septembre 1903 (interruption des activités en 1907).
    Cette caisse, comme près d’une cinquantaine d’autres fondées à l’époque d’Alphonse Desjardins, a fermé ses portes avant sa mort en 1920.
  • Caisse populaire St-Malo, Québec, fondée le 4 janvier 1905.
  • Caisse populaire de Paquetteville (Dixville), fondée le 22 septembre 1907.
    Il s’agit de la première caisse fondée après l’adoption d’une loi encadrant les caisses par l’Assemblée législative du Québec. Il s’agit également de la première caisse en milieu rural.
  • Caisse populaire de Saint-Bonaventure, fondée le 1er novembre 1907 (interruption des activités avant 1913).
  • Caisse populaire de Saint-Isidore, fondée le 27 décembre 1907.
  • Caisse populaire de Contrecoeur, fondée le 16 février 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Nominingue, fondée le  22 mars 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Québec, fondée le 29 avril 1908.
  • Caisse populaire de Beauport, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités vers 1921).
  • Caisse populaire de St-Grégoire du Sault, Montréal, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités en 1919).
  • Caisse populaire de Montréal, fondée le  1er juin 1908 (interruption des activités avant 1912).
  • Caisse populaire de Maria, fondée le  13 septembre 1908.
  • Caisse populaire de Rimouski, fondée le  17 septembre 1908.
  •  
Au total, Alphonse Desjardins participe à la fondation de 136 caisses populaires au Québec, 18 en Ontario et 9 aux États-Unis.

Nos remerciements à Pierre-Olivier Maheux, historien à la Société Desjardins.

Il découvre et connaît ses racines : 

  • Il est monté voir l' »Athènes des Draveurs » de Félix-Antoine Savard
  •  Il a lu la biographie ‘Né à Québec’, d’un des plus grands de nos ancêtres, du plus grand découvreur, Louis Joliet, écrite par un grand romancier, Alain Grandbois, pour mieux comprendre le ‘’Je suis né d’une race fière’’ de NOTRE hymne national, le ‘’O Canada’’ volé par les Anglais.

 

Il chérit et cultive sa langue :

  • Il donne de beaux prénoms français à ses enfants
  • Il n’utilise pas d’anglicismes comme « cool », « too much », « whatever » ou le hideux « flabergasté »…
  • Il écoute les belles chansons du Québec et de France

 

Il pratique le nationalisme économique : 

  • Puisque l’argent est le nerf de la guerre, il utilise comme banque la Caisse Desjardins ou la Banque nationale
  • Il fait son épicerie dans un magasin indépendant ou une chaîne québécoise comme Metro et mange des produits québécois, comme nos excellents fromages
  • Il ne boit son café ou ne mange de la malbouffe que dans des restos appartenant à des Québécois et non à des chaînes américaines
  • Il choisit une compagnie québécoise comme Vidéotron pour ses besoins de communication, et non Bell ou Rogers
  • Il achète ses meubles d’un magasin québécois
  • Il répare sa maison en se procurant les matériaux chez RONA, Marcil, Patrick Morin…
  • Il effectue au moins un voyage par année au Québec, avant d’aller dans le Sud
  • Il a fait au moins une fois dans sa vie le tour du Rocher Percé