Dernières parutions

Des origines fédérales du référendum

Nous savons tous que le référendum a été soufflé à l’oreille de Claude Morin par trois membres éminents de l’équipe de négociations constitutionnelles de Trudeau. Morin qui avait ses interlocuteurs en haute estime retiendra leurs conseils référendaires «des plus démystifiants.»

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Dostaler O’leary

L’on peut constater un remarquable parallèle avec notre époque dans cet article – présenté par la Fédération des Québécois de souche en 2021 et accessible dans ses archives publiées sur le web – qu’il écrivit en 1938 pour le périodique français anti-communiste Je suis partout. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, les nations, dont la nôtre sans souveraineté, sont aux prises avec les mêmes forces qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Acte de Québec de 1774

Quiconque veut interpréter notre histoire, étudier nos réussites et nos échecs, comprendre les particularités de notre système de valeurs, pourra observer un peu partout les ressorts d’un peuple intimement marqué par les lignes de force qui habitaient et guidaient les esprits entre 1660 et 1680 : l’ordre, la rationalité, le respect de la tradition et des anciens.

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Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

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Forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme – Pour une participation d’acteurs non gouvernementaux du Canada français

La sous-estimation des appuis internationaux que doit se donner un peuple pour se libérer vient d’une doctrine politique qui occulte le recours constant à la force et à la duperie des Anglo-saxons dans l’aménagement de leurs rapports avec les Canadiens-Français et les Acadiens. Chez René Lévesque et ses successeurs, on a la conviction que la relation entre les Canadiens-Français (pour lui, les Québécois) et le Canada anglais est un litige entre partenaires. Les ambitions souverainistes sont de stricte politique intérieure, l’inégalité entre les « partenaires » est du reste rarement soulignée. 

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Johnson et la tentative de refonte constitutionnelle en 1968

En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

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Le plan impeccable de Johnson pour mettre le Canada au pied du mur

En peu de temp le camp national passa d’un bord à l’autre. Immédiatement après le coup de jarnac de Lévesque à Johnson, le destin partagé qui avait été jusque-là le fondement de la cause nationale (Groulx, Johnson…), se mit à perdre du terrain. Lévesque imposa un souverainisme purement territorial, avec un destin québécois replié sur lui-même. La segmentation nationale dont rêvait Trudeau pour les Canadiens-Français trouvait son écho. Le Québec n’avait dès lors plus rien à voir avec la dimension continentale des identités canadienne-française et acadienne.

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Dostaler O’leary

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Le référendum fête ses 50 ans

Le référendum a cinquante ans cette année (1974-2024). Cinquante ans, ça se fête, mais qui s’attend à des célébrations ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie autrefois innovante? Toujours au programme du PQ, jamais révisée sérieusement, ratée par deux fois, aucun événement n’a autant divisé le Québec que les référendums de 1980 et de 1995.

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En 1968, Johnson incarnait la tradition constitutionnelle canadienne-française dans son expression la plus achevée. Se succèdent cinquante-six ans d’un affaiblissement que rien ne laissait présager. Dans les pages qui suivent, je vais tenter par un retour sur certains événements clés de rendre plus claires les causes mal comprises du déclin national. Je finirai en me demandant avec vous s’il est encore possible de faire quelque chose pour remonter la pente.

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En peu de temp le camp national passa d’un bord à l’autre. Immédiatement après le coup de jarnac de Lévesque à Johnson, le destin partagé qui avait été jusque-là le fondement de la cause nationale (Groulx, Johnson…), se mit à perdre du terrain. Lévesque imposa un souverainisme purement territorial, avec un destin québécois replié sur lui-même. La segmentation nationale dont rêvait Trudeau pour les Canadiens-Français trouvait son écho. Le Québec n’avait dès lors plus rien à voir avec la dimension continentale des identités canadienne-française et acadienne.

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Au fond des choses

La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

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La Grande Paix de 1701

À la veille du 323e anniversaire, le 4 août prochain, de la signature de ce traité historique, la Fédération des Canadiens-Français estime que cet événement n’est pas commémoré à la hauteur et avec la clarté qu’il mérite. Laissé dans un ombre relatif, sous-évalué ou mal compris, nous avons demandé à trois auteurs de nous éclairer.

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Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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La Loi 99 élucidée et l’avenir des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français revient sur la loi 99 (2000) Ceux qui suivent la Fédération des Canadiens-Français savent que nous avons proposé un amendement à la loi 99 à l’occasion du vingtième anniversaire de son adoption, le 7 décembre 2020, il y a deux ans. À cette occasion, nous avons

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Éphémérides du 20 novembre
  • Ce jour en 1759 - La bataille des Cardinaux : défaite dans la baie de Quiberon en Bretagne de la flotte française, qui, acculée dans la baie, se saborde finalement. Elle est composée de 21 vaisseaux, trois frégates et deux corvettes dotés de 1,500 canons, tandis que la flotte anglaise est composée de 34 vaisseaux, ainsi que dix frégates et corvettes armés de plus de 2,000 canons et compte sur une supériorité numérique d'environ 3,500 hommes. Autant de vaisseaux perdus qui ne pourront venir au secours de la Nouvelle-France le printemps suivant.
  • Ce jour en 1841 - Naissance de Sir Wilfrid Laurier à Saint-Lin, Canada-Est. Il obtiendra une licence en droit civil de l’Université McGill en 1866 et deviendra le septième Premier ministre du Canada et le premier Canadien-Français à accéder au poste, qu'il occupera du 11 juillet 1896 au 7 octobre 1911. Laurier dirigera le Canada durant une période de croissance, d'industrialisation et d'immigration rapide, et contribua grandement à lui faire plus d'autonomie face au Royaume-Uni. Il décédera en 1919.
  • Ce jour en 1877 - Présentation du phonographe par Thomas Edison. Il hurle pour la démonstration les mots de la comptine Mary had a little lamb dans une machine de son invention qu'il a construite à son laboratoire de Menlo Park au New Jersey, et en reproduit ensuite l'enregistrement. Le phonographe est né ; pour la première fois quelqu'un a réussi à enregistrer, puis à reproduire un son, au moyen d'une pellicule d'étain enroulée sur un cylindre.
  • Ce jour en 1943 - Ouverture de la route de l'Alaska construite en un temps record de huit mois. Longue de 2,333 km entre Dawson Creek en Colombie-Britannique et Fairbanks en Alaska, cette route temporaire en gravier, pivot logistique central de la défense de l'Alaska contre une invasion japonaise, servira à acheminer les matériaux et équipements habilitant une route aérienne pour le soutien de l'URSS contre l'Allemagne. 11,000 militaires et près de 16,000 civils canadiens et américains ont été impliqués dans sa construction. Large de huit mètres, cette route compte 133 ponts de 6m et plus.
  • Ce jour en 1945 - Ouverture du procès de Nuremberg. Sur les 24 plus hauts dignitaires du régime nazi, Himmler, Goebbels et Ley ont suivi l'exemple de Hitler et se sont suicidés. Sur les 21 restants, dix seront condamnés à mort pour crimes de guerre et pendus le 16 octobre 1946, sauf Goëring qui se donnera la mort dans sa cellule à l'issue du procès. Hess, déjà prisonnier en Angleterre, écopera d'une peine à perpétuité. Le tribunal interalliés et le jury sont composés de représentants des États-Unis, de l'Angleterre, de l'URSS et de la France ; la ville de Nuremberg a été choisie parce qu'elle était la ville phare de l'idéologie nazie.
  • Ce jour en 1964 - La Commission Parent préconise une réforme en profondeur de l'éducation au Québec. Dans son rapport publié en 1963-1964, la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec propose notamment : la création du Ministère de l'éducation du Québec ; la scolarisation obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans ; la création des collèges d'enseignement général et professionnel (cégep) en remplacement des collèges classiques dirigés par des religieux ; la formation poussée des enseignants ; la démocratisation de l'accès facilité aux universités.
  • Ce jour en 1969 - Le gouvernement de l'Union nationale de Jean-Jacques Bertrand fait adopter la Loi 63 consacrant le libre choix de la langue d'enseignement ; les parents peuvent envoyer leurs enfants dans des écoles de leur choix, anglaises ou françaises. Cette loi fait le bonheur des communautés ethniques et anglophone, mais elle sème l'indignation chez les nationalistes canadiens-français, qui en feront leur cheval de bataille contre le gouvernement de l'Union nationale. Ce mécontentement mènera à des manifestations contre la Loi 63 à l'aube des élections de 1970.
  • Ce jour en 1985 - Lancement de Windows 1.0 de Microsoft, première mouture du système d'exploitation d'ordinateur personnel (PC) qui deviendra hégémonique. L'un de quelques systèmes pour PC à interface graphique disponibles face au système déjà mature offert par Apple, Windows 1.0 n'aura pas de succès, ni non plus sa version 2.0 disponible en décembre 1987. La version 3.0 offerte en mai 1990 et surtout sa variante 3.1 en 1992 rencontreront finalement la faveur des experts et subséquemment du public.
  • Ce jour en 1993 - Les enfants peuvent témoigner. La Cour suprême du Canada confirme la légalité des lois permettant aux enfants de témoigner sur bande vidéo et derrière un écran protecteur dans les procès relatifs à des agressions sexuelles.
  • Ce jour en 1995 - Brian Mulroney poursuit le gouvernement canadien et la GRC pour $50 millions. L'ex-premier ministre du Canada réagit à sa mise en cause par le ministère fédéral de la Justice dans un document secret lié à une enquête sur des pots-de-vin reçus par des politiciens canadiens dans la vente d'avions Airbus.
  • Ce jour en 1999 - Le père Marcel de la Sablonnière s'éteint à l'âge de 81 ans. Le père “Sablon” avait comme objectif d'éloigner les jeunes de l'oisiveté et de les rendre plus actifs par les loisirs et le sport. Il devint directeur du Centre de loisirs de l'Immaculée-Conception à Montréal en 1951, puis fonda l'Auberge du P'tit bonheur, qui devint la plus importante base de plein air au Québec. Il se joignit l'Association olympique canadienne en 1961, et en devient le vice-président de 1969 à 1985.
  • Ce jour en 2001 - Normand Lester récompensé. La Société Saint-Jean-Baptiste lui décerne son prix Olivar-Asselin, en reconnaissance de son courage et de son excellence en journalisme. La remise du prix aura lieu le 10 décembre, jour du 53e anniversaire de la proclamation par l'ONU de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Normand Lester vient d'être suspendu sans solde par Radio-Canada à cause de son ouvrage Le Livre noir du Canada anglais, paru il y a quelques jours.
  • Ce jour en 2005 - Raymond Lévesque honoré par la Société Saint-Jean-Baptiste, qui lui a décerné sa plus haute distinction, la médaille Bene Merenti de Patria, qui signifie «à qui a bien mérité de la Patrie». Ce prix lui est remis à la suite de son refus d'accepter le prix de la gouverneure générale du Canada accompagné d'une bourse de $15,000. Un vaste mouvement de sympathie populaire s'en était suivi et plus de $40,000 dollars ont ainsi pu être récoltés par la Société Saint-Jean-Baptiste.
  • Ce jour en 2005 - Décès à l'âge de 89 ans d'Henri Tranquille, libraire, écrivain et critique littéraire québécois. De 1937 à 1975, il a tenu à Montréal une petite librairie dans laquelle il a accueilli de nombreux écrivains et manifesté son encouragement à de jeunes auteurs. Il est aussi passé à l'histoire pour avoir été en 1948 l'unique distributeur des 400 exemplaires du célèbre Refus Global de Paul-Émile Borduas. Il a été fait chevalier de l'Ordre national du Québec en 1999.
  • Ce jour en 2009 - Grippe A(H1N1) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'elle étudiait des échantillons de virus de la grippe A(H1N1) présentant une mutation. Ceux-ci ont été prélevés chez trois personnes en Norvège, dont deux sont mortes, la troisième étant gravement malade. L'Institut de santé publique de Norvège a annoncé que la mutation «pourrait éventuellement (…) provoquer une maladie plus grave» en infectant les tissus respiratoires plus en profondeur que d'habitude. Selon l'OMS, la maladie a fait à ce jour plus de 6,750 victimes dans le monde. Au Québec, 42 personnes sont mortes de cette grippe.
  • Ce jour en 2013 - Mylène Paquette, qui a traversé l'Atlantique Nord à la rame en solitaire, est arrivée de France à l'aéroport Montréal-Trudeau. Deux moments pénibles de sa traversée ont été la difficulté d'atteindre le courant marin du Gulf Stream, ce qui lui a pris deux mois au lieu des quatre jours prévus, et un choc à la tête, pour lequel elle a été examinée à son arrivée au port de Lorient. Le meilleur moment de sa traversée de 129 jours a été la rencontre avec le transatlantique Queen Mary II, venu l'accompagner.

Entrevue de Philippe Plamondon de Nomos-TV avec Jean-Claude Pomerleau qui nous explique comment le mythe de la Grande Noirceur créé par les Libéraux leur a permis de s'approprier la Révolution tranquille déjà en cours.

Un peuple de fondateurs

  • Le 30 juillet 1609, à l’emplacement du futur fort Carillon, Champlain d’un coup d’arquebuse sème la déroute dans une troupe d’Iroquois venus confronter son détachement.

  • Bataille de la Monongahela. En avril 1755, les troupes de de Beaujeu renforcées de miliciens et de guerriers amérindiens tendent un embuscades aux troupes de Braddock venu tenter de reprendre le fort Duquesne. De Beaujeu y perd la vie mais les Britanniques sont décimés par les tirs précis des miliciens et de leurs alliés. Braddock mort, c’est la déroute. Un jeune colonel de 23 ans nommé George Washington organise la retraite.

  • La bataille du fort Carillon, au sud du lac Champlain, où le 8 juillet 1758 Montcalm avec 3,500 hommes vainquit l’armée d’Abercrombie forte de 15,000 soldats.

  • Bataille de Sainte-Foy
    Le 28 avril 1760, Vaudreuil et Lévis venus de Montréal avec des troupes régulières, des miliciens et des guerriers amérindiens défont les soldats de Murray à Ste-Foy et amorcent le siège de Québec.

  • Bataille de St-Denis sur  Richelieu. Le 23 novembre 1837, les 200 miliciens dirigés par Wolfred Nelson mettent en déroute le  détachement de 300 soldats venus arrêter le chef des Patriotes Louis-Joseph Papineau sous la direction de Charles Gore.

  • Bataille du Moulin de Lacolle.
    Le 20 novembre 1812, Charles de Salaberry, à la tête de 530 hommes, profitant de la confusion créée par ses alliés amérindiens chez les 1,100 hommes du général Dearborn qui venaient d’occuper le fortin de Lacolle, met en déroute la force d’invasion américaine.

  • Bataille de Casa Berardi.

    Lors de la campagne d’Italie à l’automne 1943, le 22e Régiment reçoit l’ordre de prendre la ferme Casa Berardi sur le flanc ouest du ravin d’Ortona. Le 14 décembre 1943, les compagnies C et D soutenues par les chars Sherman de l’Ontario Regiment passent à l’attaque.. Le capitaine Paul Triquet à la tête de la compagnie C avance sous un feu nourri avec ses 50 hommes soutenus par six chars Sherman de l’Ontario Regiment. À 1,500 mètres de la ferme, il a déjà perdu deux chars et vingt hommes. À 14 heures, Triquet et les 14 hommes restants sont à 200 mètres de la ferme. Grâce aux fumigènes lancés par les Shermans, la pognée d’homme atteint les murs de la ferme et en déloge les derniers Allemands à 15h30. Ils résisteront toute la nuit aux contre-attaques allemandes répétées jusqu’à l’arrivée des renforts le lendemain. Pour son leadership lors de cette attaque, Paul Triquet a été décoré de la Victoria Cross des mains du roi Georges VI le 27 mars 1944.

  • Libération de Zwolle en Hollande
    Dans la nuit du 14 avril 1945, Léo Major libère à lui seul le village de Zwolle. Son camarade éclaireur Patenaude abattu, Major poursuit sa mission, capturant des soldats ennemis patrouille après position et fait fuir le reste en les avertissant du pilonnage d’artillerie qui s’en vient à l’aube. Il recevra la Distinguished Service Medal pour ce remarquable fait d’arme.

  • Défense de la Colline 355 en Corée.
    Le 23 novembre 1951, le second bataillon du  Royal 22e Régiment conserve sa position sur le flanc de la colline, résistant au barrage d’artillerie et repoussant sept attaques des Chinois jusqu’à l’arrivée des renforts américains. Cette position à 40 km de la capitale de Corée du Sud Séoul est l’une des plus stratégiques du front. Le lieutenant Mario Côté commandant la position se distingue particulièrement lors de ces affrontements. Six autres de ses camarades seront aussi décorés, dont le major Réal Liboiron, commandant de la Compagnie D, et le caporal Léo Major qui commandait lui aussi une position au flanc de la colline. Major sera le seul soldat canadien à recevoir deux fois la DSM.
  • Né à Québec, Alain Grandbois – La vie d’un de nos plus grands explorateurs, Louis Jolliet qui, avec le Père Marquette, en 1673, ‘’découvre » le Mississippi.
  • Les anciens Canadiens, Philippe Aubert de Gaspé – La guerre de la Conquête divise deux étudiants du Petit Séminaire de Québec, l’un canadien-français, l’autre écossais.
  • L’Appel de la race, Lionel Groulx – La loi fédérale sur l’abolition de l’enseignement en français en Ontario provoque une crise entre un député canadiens-français et son épouse anglaise.
  •  Le Roi de la Côte Nord, Yves Thériault – La vie extraordinaire de Napoléon-Alexandre Comeau, qui a vécu de 1848 à 1923. Un héros local aimé de tous, médecin autodidacte, fin connaisseur des langues indiennes, chasseur, pêcheur, aventurier, etc.
  •  Agaguk,Yves Thériault – Pour comprendre la mentalité ancestrale et les problèmes actuels des Inuits. L’action se déroule vers 1940, un peu avant l’arrivée massive des blancs dans le nord. Les habitants ont franchi 10,000 ans d’histoire en une génération.
  • Georges Farah Lajoie, le détective venu d’Orient, Yves Messier – L’histoire vécue de ce libanais, qui émigra vers 1920 à Montréal et devint le premier policier scientifique. Pour s’intégrer, il ajoute Lajoie à son nom qui est la traduction française de Farah. Il marie une québécoise et ils auront de nombreux enfants. Il est chargé d’enquêter dans les affaires de meurtres les plus louches de l’époque.

Le choix des membres

  • La grande Marie ou le luxe de sainteté, Carl Bergeron
  • Voir le monde avec un chapeau, Carl Bergeron
  • L’apostasie tranquille au Québec, Gilles Dandurand,
  • Histoire des deux nationalismes au Canada, Maurice Séguin
  • Trente arpents, Ringuet,
    La vraie campagne avant qu’elle ne s’évapore dans l’américanité.
  • Histoire du Canada, Lionel Groulx
  • Dossier sur le pacte fédératif  La Confédération : pacte ou loi ? R. Arès, S.J., 1967
  • Les Plouffe, Roger Lemelin
  • Égalité ou indépendance, Daniel Johnson
  • Jos connaissant, Victor Lévy-Beaulieu
  • Jean Rivard, défricheur (suivi de Jean Rivard, économiste), Antoine Gérin-Lajoie
  • Iberville le Conquérant, Guy Frégault
  • 2015 – Un premier contrat est signé en Corée du Sud, avec l’église presbytérienne Saemoonan de Séoul. L’installation de l’orgue (opus 3906, quatre claviers, 63 jeux) est complétée en 2019.
  • 2014 – Un orgue neuf (opus 3905, trois claviers, 31 jeux) est installé à la Cathédrale historique du Nord « Bei Tang » de Beijing, Chine.
  • 2013 – Des orgues neufs à traction mécanique (avec console attachée à l’orgue et une deuxième console mobile sur la scène) sont installés dans deux nouvelles salles de concert au Québec,
    La Maison symphonique de Montréal (opus 3900, quatre claviers, 83 jeux) et au
    Palais Montcalm de Québec (opus 3896, trois claviers, 37 jeux).
  • 1976 – Casavant installe le plus grand orgue (opus 3312, cinq claviers, 123 jeux) de son histoire à la Basilique Santa Maria de Guadelupe de Mexico City.
  • 1961 – Casavant installe son première orgue moderne à traction mécanique (opus 2698, deux claviers, 14 jeux) à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Saint-Hyacinthe, Québec, Canada.
    Un leader du mouvement de réforme de l’orgue en Amérique du Nord, Casavant a construit plus de 200 orgues à traction mécanique depuis le début des années 1960.
  • 1927 – Casavant installe un orgue à Salisbury, Rhodésie (aujourd’hui Harare, Zimbabwe) (opus 1220, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue est toujours utilisé et il a été restauré récemment.
  • 1927 – Casavant installe un premier orgue au Japon, à l’église Holy Trinity de Tokyo (opus 1208, deux claviers, 18 jeux). Cet orgue sera détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1891 – Casavant installe un premier orgue de quatre claviers (opus 26, 82 jeux) à la Basilique Notre-Dame de Montréal, qui comprend notamment un clavier principal de 32 pieds en montre et un système électropneumatique de combinaisons ajustables. Cet instrument est à l’époque le deuxième plus important orgue en Amérique du Nord. C’est cet instrument, que les frères Casavant surnommaient leur « morceau de roi », qui a établi la réputation internationale de Casavant Frères. Cet orgue a été inauguré par Frederick Archer en mai 1891.
  • 1885 – Casavant installe un premier orgue de trois claviers à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe (opus 8, 38 jeux). Premier exemple d’utilisation de machines Barker (assistance pneumatique) chez Casavant.
  • 1880 – Installation du premier orgue construit par Casavant Frères à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal (opus 1, deux claviers, 13 jeux). Reconstruit en 1909, cet instrument est encore utilisé aujourd’hui. Ce premier orgue comprend notamment deux combinaisons ajustables.

 

Pour informations supplémentaires, voir https://www.casavant.ca/histoire/

  • Caisse populaire de Lévis, fondée le 6 décembre 1900, naissance du Mouvement Desjardins
  • Caisse populaire St-Joseph de Lévis, fondée le 28 juillet 1902
    Devant l’absence d’une loi encadrant les caisses populaires, Alphonse Desjardins reste prudent et fonde seulement trois autres caisses à proximité de son lieu de résidence et de travail, c’est-à-dire Lévis et Ottawa.
  • Caisse populaire de Hull, fondée le 1er septembre 1903 (interruption des activités en 1907).
    Cette caisse, comme près d’une cinquantaine d’autres fondées à l’époque d’Alphonse Desjardins, a fermé ses portes avant sa mort en 1920.
  • Caisse populaire St-Malo, Québec, fondée le 4 janvier 1905.
  • Caisse populaire de Paquetteville (Dixville), fondée le 22 septembre 1907.
    Il s’agit de la première caisse fondée après l’adoption d’une loi encadrant les caisses par l’Assemblée législative du Québec. Il s’agit également de la première caisse en milieu rural.
  • Caisse populaire de Saint-Bonaventure, fondée le 1er novembre 1907 (interruption des activités avant 1913).
  • Caisse populaire de Saint-Isidore, fondée le 27 décembre 1907.
  • Caisse populaire de Contrecoeur, fondée le 16 février 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Nominingue, fondée le  22 mars 1908 (interruption des activités avant 1916).
  • Caisse populaire de Québec, fondée le 29 avril 1908.
  • Caisse populaire de Beauport, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités vers 1921).
  • Caisse populaire de St-Grégoire du Sault, Montréal, fondée le  3 mai 1908 (interruption des activités en 1919).
  • Caisse populaire de Montréal, fondée le  1er juin 1908 (interruption des activités avant 1912).
  • Caisse populaire de Maria, fondée le  13 septembre 1908.
  • Caisse populaire de Rimouski, fondée le  17 septembre 1908.
  •  
Au total, Alphonse Desjardins participe à la fondation de 136 caisses populaires au Québec, 18 en Ontario et 9 aux États-Unis.

Nos remerciements à Pierre-Olivier Maheux, historien à la Société Desjardins.

Il découvre et connaît ses racines : 

  • Il est monté voir l' »Athènes des Draveurs » de Félix-Antoine Savard
  •  Il a lu la biographie ‘Né à Québec’, d’un des plus grands de nos ancêtres, du plus grand découvreur, Louis Joliet, écrite par un grand romancier, Alain Grandbois, pour mieux comprendre le ‘’Je suis né d’une race fière’’ de NOTRE hymne national, le ‘’O Canada’’ volé par les Anglais.

 

Il chérit et cultive sa langue :

  • Il donne de beaux prénoms français à ses enfants
  • Il n’utilise pas d’anglicismes comme « cool », « too much », « whatever » ou le hideux « flabergasté »…
  • Il écoute les belles chansons du Québec et de France

 

Il pratique le nationalisme économique : 

  • Puisque l’argent est le nerf de la guerre, il utilise comme banque la Caisse Desjardins ou la Banque nationale
  • Il fait son épicerie dans un magasin indépendant ou une chaîne québécoise comme Metro et mange des produits québécois, comme nos excellents fromages
  • Il ne boit son café ou ne mange de la malbouffe que dans des restos appartenant à des Québécois et non à des chaînes américaines
  • Il choisit une compagnie québécoise comme Vidéotron pour ses besoins de communication, et non Bell ou Rogers
  • Il achète ses meubles d’un magasin québécois
  • Il répare sa maison en se procurant les matériaux chez RONA, Marcil, Patrick Morin…
  • Il effectue au moins un voyage par année au Québec, avant d’aller dans le Sud
  • Il a fait au moins une fois dans sa vie le tour du Rocher Percé