La loi 99 et l’affaire Michaud étaient en gestation depuis 1995

Quand au matin du 14 décembre, Laurence Bergman s’est entendu avec André Boulerice du Parti québécois pour présenter une motion de blâme sur des « propos antisémites », personne au Parti québécois ne voulut savoir de quoi il s’agissait. On était trop pressé de profiter de l’aubaine de l’antisémitisme pour barrer l’accès de Michaud à l’Assemblée nationale.

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Continuité du Canada-Français

Il en ressort la pérennité de l’identité canadienne-française, qui n’aura accepté qu’un temps de s’appeler autrement, croyons-nous, cédant à la vogue de l’époque de « l’Homme nouveau », le Québécois, en l’occurence, pour lequel il fallait faire table rase de notre genèse. Ces « lyriques », démiurges amateurs, avaient besoin dans leur désir de puissance de nous modeler comme un pâte, Capital oblige.

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Ce que l’identité québécoise a coûté aux Canadiens-Français

Il est temps de réaliser que l’échec du référendum n’est pas là où l’on pense. Il n’est pas dans le résultat numérique global, mais dans l’encerclement des Canadiens-Français. L’identité québécoise a interdit aux Canadiens-Français de s’exprimer en leur nom, d’avoir, comme ils l’avaient avant, une personnalité politique bien à eux. On a perdu à cause de « l’argent et des votes ethniques », certes, mais il en manque un bout. On a perdu à cause d’une identité québécoise qui a transformé les Canadians du Québec en compatriotes des Canadiens-Français.

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Ni capitalisme, ni socialisme: la troisième voie économique

Même en supposant qu’elle soit vraie, quel intérêt pourrait présenter cette doctrine […]? Réponse: pour étudier un modèle alternatif de société, certes théorique ou du moins historique, mais un modèle qui puisse nous aider à remettre en question l’idéologie dominante, à nous libérer de la « pensée unique ».

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L’Action française et le problème économique

Dirigée par Lionel Groulx, L’Action française de Montréal était la plus importante revue intellectuelle au Québec dans les années 1920. Elle fut, avec L’École sociale populaire des jésuites et le journal Le Devoir, au cœur de la définition et de la diffusion du nationalisme traditionnel canadien‐français.

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Le Revenant

Il est rarement question des Canadiens-Français dans le cinéma américain. Le Revenant fait exception. Il y présente un groupe de « trappeurs » canadiens-français comme une bande de dégénérés. Ce film, oscarisé et goldonnisé, fait présentement le tour du monde. Notre réputation y est noircie, mise en éclat par quelques images de fiction. L’idée était de montrer au public une image répulsive des vrais méchants dans l’histoire de l’Amérique du Nord.

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La violence politique

À moins qu’elle ne fasse sensation, ou qu’elle soit brutale avec coups et blessures, on parle assez peu de violence en politique interne ou nationale. Pourtant, elle est là, elle existe, même chez nous. Non seulement elle existe, mais elle a toujours existé.

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La manière canadienne

Comme tous les Québécois d’origine canadienne, Pierre Karl Péladeau n’a rien d’un « pure laine », et ce, d’autant plus que sa généalogie est résolument tissée de poils de castor. Dans les années 1620, alors qu’il était en mission prolongée au lac Nipissing,

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