L’actualité des Canadiens-Français mise en lumière par un site internet

 

Une mission particulière et ambitieuse

La Fédération des Canadiens-Français (FCF) met en ligne un nouveau site internet. Son nom : Les Canadiens-Français à l’assaut du temps ! Le site se distingue par une mission bien particulière. Il ne ressemble à aucun autre. Patriotique, il est tourné vers l’avenir, mais il retient le meilleur du passé. Il s’inscrit dans une histoire en marche.

Le site se fera le reflet de notre vie nationale dans sa plénitude, depuis les premiers Canadiens de la Nouvelle-France jusqu’à aujourd’hui. Des contenus historiques et d’actualité se côtoieront dans la défense et l’illustration de la nation canadienne-française. Pour la FCF, il importe de sortir du déclin et de redonner à la nation la place de pivot socioculturel et historique incontestable qu’elle occupait jusqu’à récemment. Pour nous, la modernité n’est pas une brosse à effacer.

Notre ambition est de combler un vide. Nous voulons revaloriser l’idée nationale face à un mondialisme qui tend à araser les identités enracinées. En revanche, redonnons de l’amour à la patrie. Il est nécessaire, selon nous, d’insuffler un nouveau patriotisme, qui ne peut se satisfaire d’un ralliement autour d’une « langue publique commune » coupée de ses racines. Or, comment peut-on y arriver si on ne met pas à la portée de nos compatriotes la richesse de notre patrimoine ?

Le site se fera le reflet de notre vie nationale dans sa plénitude, depuis les premiers Canadiens de la Nouvelle-France jusqu’à aujourd’hui. Des contenus historiques et d’actualité se côtoieront dans la défense et l’illustration de la nation canadienne-française. Pour la FCF, il importe de sortir du déclin et de redonner à la nation la place de pivot socioculturel et historique incontestable qu’elle occupait jusqu’à récemment. Pour nous, la modernité n’est pas une brosse à effacer.

Notre ambition est de combler un vide. Nous voulons revaloriser l’idée nationale face à un mondialisme qui tend à araser les identités enracinées. En revanche, redonnons de l’amour à la patrie. Il est nécessaire, selon nous, d’insuffler un nouveau patriotisme, qui ne peut se satisfaire d’un ralliement autour d’une « langue publique commune » coupée de ses racines. Or, comment peut-on y arriver si on ne met pas à la portée de nos compatriotes la richesse de notre patrimoine ?

Les Canadiens sont devenus les Canadiens-Français. Depuis la Révolution tranquille, qui a fait d’eux des Québécois parce qu’ils habitent le Québec, ils peinent à rétablir leur place auprès d’Ottawa et de Québec. Fondateurs et autochtones par rapport à la Conquête, ils veulent maîtriser leur destin. Pour le faire, il leur faudra plus qu’un ralliement autour d’une langue publique commune. Faute d’une indépendance complète, mythique mais non consensuelle, il leur faudra le réalisme d’un fédéralisme des nations, une approche constitutionnelle ancrée dans la tradition. Commencée avec les Pères francophones de la Confédération, floués; elle s’est poursuivie avec les revendications d’un pacte honorable. Il a été refusé aux Daniel Johnson, René Lévesque et à tous les nôtres. Notre plénitude nationale de demain pourrait avoir une nouvelle chance avec la recomposition de l’équilibre mondial. L’élément anglo-saxon reculera. Cependant, un statut national bien à nous, pourvu de droits suffisants, ne sera donné qu’au prix d’un engagement soutenu. Notre aventure singulière en Amérique enrichit le patrimoine de l’humanité et la civilisation. Nous avons le devoir de la continuer.

 

Un projet de panthéon des Canadiens-Français

Pour renverser le discrédit avec lequel plusieurs veulent frapper notre existence collective, et plomber notre vitalité, nous remettons à l’honneur nos fondateurs et nos bâtisseurs. Nous allons rappeler leurs œuvres, notamment dans le projet ambitieux d’un panthéon des Canadiens-Français, qui propose au départ 32 candidats à l’intronisation. Le site retrace leur biographie (en construction), de même que celle de plusieurs autres figures remarquables de notre histoire. Pour les découvrir, il suffit de cliquer sur un visage pour activer l‘hyperlien.

Nous ne réclamons pas la propriété du panthéon. Il s’agit d’un projet d’émulation nationale. Il vivra par la participation qu’il suscite. Tous sont invités à contribuer de leurs propositions. Toutefois, le sens que nous comptons lui donner est clair. Le panthéon national vise le réveil d’un sentiment d’appartenance. Sans faire d’entorses à la vérité, nous souhaitons redonner à nos contemporains le vif désir, qui fut longtemps naturel chez les nôtres, de continuer l’œuvre inachevée des Anciens.

Cette fierté, nous croyons devoir la communiquer et la partager avec nos membres et sympathisants, mais aussi avec les indifférents et les désœuvrés du national, ceux qui se sont laissé gagner par l’idée que notre histoire n’avait pas la même valeur que celle des autres… ou qu’elle ne pouvait en avoir que vue du prisme de la Révolution tranquille. Ou encore et seulement à condition que l’on se définisse comme « Québécois francophones », que l’on accepte la noyade dans un cosmopolitisme qui n’autorise que des leitmotivs comme celui de « l’ouverture au monde », précepte, nous instruit-on, devant lequel l’élément canadien-français devrait s’effacer, sinon disparaître !

 

Contre la diversité partout et l’identité nulle part !

Avec tous les peuples qui se tiennent debout, nous voulons célébrer de nouveau notre patriotisme sans l’ombre d’une mauvaise conscience. Nous voulons atteindre les sceptiques et les « citoyens du monde » pour qu’ils échappent à l’influence omniprésente des idées anti-occidentales, anticatholiques, antinationales et mondialistes, qui font l’apologie du déracinement et du sans-frontiérisme, alimenté par un individualisme sans bornes.

Avec ce site, que nous vous invitons à soutenir, nous en profiterons pour rappeler à tous que la diversité planétaire bien comprise n’est possible que par la médiation d’existences nationales contrastées, assumées et sereinement revendiquées. Comme nous voulons être de cette diversité et y apporter notre pierre, notre combat est d’actualité et il est rassembleur.

 

S’affirmer dans la durée pour vaincre le temps

À cette fin, nous travaillons ouvertement à la reconnaissance de notre existence nationale par Québec, Ottawa et dans le monde. Pour nous, les petites nations ont une responsabilité particulière à maintenir leur vitalité. Elles sont les dépositaires d’un patrimoine historique singulier, elles enrichissent l’écologie humaine, ce qui les rend irremplaçables. C’est évidemment le cas de la nation canadienne-française. N’a-t-elle pas inscrit des traits particuliers dans les pages de la civilisation occidentale et chrétienne ?

Nos réalisations depuis la Nouvelle-France méritent l’estime. Nous savons tous que l’histoire nous a mis devant une succession de menaces existentielles, dont les conclusions pouvaient nous être fatales. La façon dont nos pères et mères ont su lutter pour surmonter les épreuves et en sortir gagnants, à tout le moins vivants, préservant l’essentiel, mérite d’être racontée aux générations montantes. Notre ténacité dans l’adversité vaut que l’on transmette ce qu’Adolphe-Basile Routhier avait appelé « une épopée », faisant l’éloge des frontières sur l’air de notre compositeur Calixa Lavallée. Ils sont les nôtres dans leur excellence et dignes de notre orgueil.

Le sursaut que nous proposons est un modèle de vie nationale, une extension de la vie familiale et communautaire. Rien de très différent de ce que l’on voit chez tous les peuples sains, chez les peuples qui veulent prospérer et se perpétuer. Ces peuples s’affirment. Chez-nous, les défis du présent peuvent être surmontés. Il faudra cependant être à la hauteur de ceux et celles qui nous ont amenés jusqu’ici, il faudra continuer de nous affirmer dans la durée pour vaincre le temps.

La Fédération des Canadiens-Français n’a rien d’ultranationaliste. Elle n’entend pas manquer au respect ni à la dignité des nations et des communautés définies dans la loi 99 (2000). Elle réclame toutefois que ce qui nous est dû nous soit rendu. Elle réclame que l’État du Québec, d’abord, et Ottawa, ensuite, nous accordent le statut national qui est explicitement accordé à d’autres. Elle réclame une place bien à nous dans la diversité et la plurinationalité définies dans les lois du Québec et du Canada. Nous le réclamons avec d’autant plus d’empressement que notre place légitime semble se dérober sous nos pieds. Il faut réagir avant d’être contraints de longer les murs. L’Amérique du Nord toujours britannique et très diversitaire, certes, exclue cependant les Canadiens-Français. L’inclusion à géométrie variable a fait son temps.

 

En complément :

Annonce de la création de la Fédération des Canadiens-Français

La Fédération des Canadiens-Français proposera un amendement à la loi 99 (2000)

Communiqué de la Fédération des Canadiens-Français à l’occasion des vingt ans de la loi 99 (2000)

Devenez membre de la Fédération des Canadiens-Français