FERLAND, JEAN-BAPTISTE-ANTOINE, prêtre, professeur, historien, né à Montréal le 25 décembre 1805, fils d’Antoine Ferland, marchand, et d’Élizabeth Lebrun de Duplessis, décédé à Québec le 11 janvier 1865.
On a peu de renseignements sur l’ascendance paternelle de Jean-Baptiste-Antoine Ferland. Son père, né à Saint-Pierre, île d’Orléans, est mort avant sa naissance. Devenu prêtre, Jean-Baptiste-Antoine sera ainsi pendant longtemps le soutien financier de sa mère. Celle-ci est la fille de Jean-Baptiste Lebrun* de Duplessis, arrivé au Canada en qualité de volontaire des armées françaises en 1755. Au début du Régime anglais, ce grand-père et parrain de Jean-Baptiste-Antoine s’était lié avec Francis Maseres*, procureur général de la province de Québec de 1766 à 1769, dont il partageait les vues politiques. En 1778, Maseres lui écrivait : « Je ne sais si vous avez appris l’anglais, mais un homme de votre intelligence et de votre talent aurait dû le faire. » Il semble bien que, par son ascendance maternelle du moins, Ferland appartenait à une famille convertie au « bilinguisme » dès les débuts du Régime anglais. Très jeune il apprend l’anglais et, alors qu’il n’a que huit ans, sa mère déménage à Kingston, Haut-Canada. Il y fait la connaissance de sa cousine Julia Catherine Beckwith, auteur du roman St. Ursula’s convent, or the nun of Canada, containing scenes from real life, paru en 1824, avec qui il correspondra pendant ses études au collège de Nicolet.
Source : http://www.biographi.ca/fr/bio/ferland_jean_baptiste_antoine_9F.html