Les Canadiens-Français entre indépendance faussaire et déceptions législatives

Bref, tous ceux qui se sont penchés sur la question n’ont pas voulu établir une relation entre les aventures référendaires, génératrices d’un incontestable déclin, et quelque chose de plus fondamental : le désamour de notre être national canadien-français. Ayant perdu nos ressorts historiques, la boussole des peuples, la question nationale a dévié de sa trajectoire pour changer de cap.

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Cinquante ans de « référendisme » et de recul !

Robert Bryce, Al Johnson et Gordon Robertson, les trois fonctionnaires
de haut rang à la racine de l’étapisme, entourent Claude Morin. Ces hautes personnalités de l’entourage de P. E. Trudeau feront tout bonnement leur devoir en suggérant à « au moins trois reprises » l’idée du référendum à Claude Morin. Ce dernier s’en voudra de ne pas y avoir pensé lui-même.

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Ce que l’identité québécoise a coûté aux Canadiens-Français

Il est temps de réaliser que l’échec du référendum n’est pas là où l’on pense. Il n’est pas dans le résultat numérique global, mais dans l’encerclement des Canadiens-Français. L’identité québécoise a interdit aux Canadiens-Français de s’exprimer en leur nom, d’avoir, comme ils l’avaient avant, une personnalité politique bien à eux. On a perdu à cause de « l’argent et des votes ethniques », certes, mais il en manque un bout. On a perdu à cause d’une identité québécoise qui a transformé les Canadians du Québec en compatriotes des Canadiens-Français.

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Ni mirage référendaire ni constitution à rabais

Personne après Daniel Johnson en 1968 ne saura poursuivre ou relancer à son haut niveau la cause de la nation historique canadienne-française. Tous les chefs nationalistes du Québec, en commençant par René Lévesque, sont tombés dans le piège référendaire tendu par les conseillers de Pierre Trudeau.

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La fête patriotique des Canadiens-Français

Un phénomène de compensation dans l’ordre symbolique peut adoucir le sort peu enviable d’un peuple frustré de s’être vu refuser toutes ses réclamations de réformes constitutionnelles. Vus sous cet angle, les changements successifs apportés à la Saint-Jean-Baptiste élevée au rang de « fête nationale » font illusion.

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Les 68 ans de la conférence de Bandung

les pays occidentaux de l’Alliance atlantique, dont le Canada fait partie, s’étaient déjà fait demander poliment de balayer devant leur porte. Mais les pays anglo-saxons, et leurs obligés, résistent mal à la tentation de donner des leçons aux autres.

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Pour un fédéralisme des nations au Canada

Le 5 février 1968, il y a 55 ans, Daniel Johnson prenait la parole devant tous les représentants du Canada anglais réunis. Il prononçait sans doute le discours le plus important de sa carrière d’homme d’État, un discours remarquable et percutant. Il plaidait un projet de réforme des institutions qui ne sera jamais repris avec la même hauteur par les premiers ministres du Québec qui suivront. Johnson incarnait alors une doctrine politique élaborée par les Canadiens-Français au cours des décennies précédentes, elle avait atteint le stade de sa maturité. Il parlait à l’occasion d’une conférence constitutionnelle qu’il avait lui-même réclamée.

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